Un coup de théâtre est survenu dans le dossier de Max Aubin, accusé du meurtre prémédité de son ex-amie de cœur, Mylène Laliberté, survenu en janvier 2017 à Saint-Lin-Laurentides.
À quelques semaines de son procès devant jury, qui devait débuter le 6 janvier prochain, l’accusé, maintenant âgé de 24 ans, a plaidé coupable, le 19 décembre, au palais de justice de Joliette, à une accusation réduite de meurtre non-prémédité. Avec ce plaidoyer, le chef de harcèlement criminel a été retiré par le DPCP.
La victime dans cette affaire avait été retrouvée sans vie dans son logement de la rue Mario, dans la soirée du 13 janvier 2017.
L’accusé et la victime s’étaient fréquentés durant l’été 2016 mais avaient rompu, Aubin n’acceptait pas cette rupture. À la suite du meurtre, Aubin se serait rendu chez des amis à Saint-Roch-de-l’Achigan, où il aurait tenté de mettre fin à ses jours, en s’infligeant des blessures.
Rapidement, le décès avait été considéré comme une mort suspecte et l’enquête avait été transférée aux Crimes contre la Personne de la Sûreté du Québec. Les enquêtes avaient aussi mis peu de temps à identifier l’accusé comme témoin important.
Détenu depuis son arrestation, Max Aubin est automatiquement condamné à la prison à vie. Les avocats des deux parties devraient présenter une suggestion commune, le 16 janvier prochain, devant la juge Helène Di Salvo, de la Cour supérieure, concernant la période d’éligibilité de l’accusé avant qu’il puisse obtenir sa libération conditionnelle.