L’usage d’un cellulaire en prison retarde la peine d’un meurtrier

Un jeune homme de 24 ans qui a reconnu avoir tué son ex-petite amie de cœur de 62 coups de couteau devra attendre quelques mois avant de recevoir sa sentence, en raison de l’usage d’un téléphone cellulaire en prison.

« J’ai été extrêmement prise par surprise par les faits nouveaux qui ont sorti dans les médias au cours des deux derniers jours. C’est assez troublant », a précisé la juge de la Cour supérieure, Helen Di Salvo, lors du retour en cour de Max Aubin, le 16 janvier, au palais de justice de Joliette.

Ce dernier, maintenant âgé de 24 ans, avait plaidé coupable, le 19 décembre dernier, du meurtre non prémédité de Mylène Laliberté, tuée le 13 janvier 2017 à Saint-Lin-Laurentides.

Alors que la Couronne et la Défense devait faire une suggestion de commune de prison à vie sans possibilité de libération avec 13 ans, la procureure des poursuites criminelles et pénales dans ce dossier, Me Stéphanie Arel, a demandé, à la lumière de ces faits nouveaux, qu’un rapport présentenciel soit fait afin d’éclairer la cour sur le caractère de l’accusé.

La juge Di Salvo avait auparavant suggéré ce rapport présentenciel notamment à la suite de la diffusion d’un extrait d’appel où le ton de l’accusé est violent envers sa nouvelle petite amie de coeur. Dans cet extrait, on entend l’accusé dire « Sérieux, réponds tabarnack, tu gosses. »

Lors de l’audience du 16 janvier, la Couronne a néanmoins fait entendre deux proches de la victime en plus de lire deux lettres sur les conséquences de ce drame et de l’importance de contrer la violence conjugale.

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Photo courtoisie. La victime, Mylène Laliberté

Un cellulaire en prison

Selon TVA Nouvelles, Aubin possède son téléphone cellulaire en prison depuis au moins un an. Il a même développé une nouvelle relation amoureuse avec une jeune femme souffrant de déficience intellectuelle.

Cette dernière a même affirmé qu’elle désirait avoir un enfant avec leur meurtrier. « «Bien, je suis tombée en amour, genre… On s’est parlé, puis, je ne sais pas, il est venu me chercher», a-t-elle mentionné à TVA nouvelles.

La famille de la jeune femme est très inquiète car celle-ci, âgée 23 ans et vivant de l’aide sociale, est facilement influençable.

Selon la Couronne, les enquêteurs de la Sûreté du Québec auront besoin d’une soixantaine de jours pour faire la lumière sur ces des derniers événements. Il n’est pas exclu qu’à la suite de cette enquête policière, des accusations d’harcellement criminel pourraient être déposés contre Max Aubin.

Rappel des faits

La victime dans cette affaire avait été retrouvée sans vie dans son logement de la Place Mario, dans la soirée du 13 janvier 2017.

L’accusé et la victime s’étaient fréquentés durant l’été 2016 mais avaient rompu, Aubin n’acceptait pas cette rupture. À la suite du meurtre, Aubin se serait rendu chez des amis à Saint-Roch-de-l’Achigan, où il aurait tenté de mettre fin à ses jours, en s’infligeant des blessures.

Rapidement, le décès avait été considéré comme une mort suspecte et l’enquête avait été transférée aux Crimes contre la Personne de la Sûreté du Québec. Les enquêtes avaient aussi mis peu de temps à identifier l’accusé comme témoin important. Il avait été arrêté dans les heures suivantes et est détenu préventivement depuis.

Photo d’archive. Alexandre Parent-Léveillé La victime avait été retrouvée sans vie dans un logement de la Place Mario à Saint-Lin.

Le dossier a été reporté au 31 mars et 1er avril prochain pour la suite des représentations sur la peine.

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