Fortement sollicités en cette période de crise de la COVID-19, le Service des technologies de l’information (TI) et le préfet de la Municipalité régionale de comté (MRC) de D’Autray, M. Yves Germain, ont tenu à rassurer la population que le projet Autray Branché se déroule selon les plans.
« La phase de l’ingénierie de détail du projet est complétée et les travaux préparatoires sont en cours. Un appel d’offres sera lancé cet été pour la construction du réseau Autray Branché 1 », a relevé M. David Morin, directeur des TI par la voie d’un communiqué de presse.
La MRC reçoit des dizaines des correspondances de citoyens et d’entreprises n’ayant pas accès à Internet ou parfois misant sur des débits inférieurs à 2 Mégabits par seconde (Mbps).
« Les mesures mises sur pied par le gouvernement du Québec afin de réduire les risques de contagion de la COVID-19 ont confirmé l’importance d’avoir accès à l’Internet haute vitesse pour les entreprises et la population en général », a expliqué M. Yves Germain, préfet de la MRC et maire de Saint-Didace.
Nombreux sont les organismes et les entreprises ayant adapté leur offre de service en donnant la possibilité à leurs employés de faire du télétravail. Certaines d’entre elles, faisant partie des services essentiels, ont exprimé un besoin urgent d’avoir accès à l’Internet haute vitesse pour arriver à leurs fins. La MRC note que l’impact se fait également sentir chez plusieurs familles cherchant à entretenir des liens sociaux à distance ou chez les enfants et les jeunes adultes devant compléter leur année scolaire.
En ce qui a trait au projet Autray Branché 2, la MRC est toujours en attente de la confirmation d’appui du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec. Monsieur Morin rappelle que ce deuxième volet vise une desserte de tout le territoire de la MRC.
« Il est capital que le gouvernement remédie rapidement à l’isolement numérique observé sur notre territoire. Nous savons qu’il est préoccupé par ce dossier. Les bénéfices sont indéniables tant sur le plan économique que du point de vue social », a complété monsieur Germain.