Les procédures judiciaires s’éternisent dans le dossier de Gilles Croze

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Photo courtoisie. Gilles Croze.

La saga judiciaire de Gilles Croze, accusé de plusieurs crimes sexuels sur une période de 40 ans, s’est poursuivie, le 21 mai, au palais de justice, de Joliette.

Après trois changements d’avocat et deux requêtes pour remise en liberté rejetée, voilà que l’accusé de 66 ans, de Saint-Charles-Borromée, entend déposer de nouvelles requêtes.

Lors d’une audience qui s’est tenue devant le juge François Landry, qui a été nommé juge-gestionnaire de l’affaire, ce dernier a exigé à Me Vinh N’Guyen, de la Défense, des réponses sur le fondement des requêtes, auxquelles devra évidemment répliquer la Couronne.

La cause a été reportée au 27 mai prochain pour démêler le tout et fixer des échéanciers pour débattre des requêtes et possiblement la tenue d’une conférence de facilitation pour accélérer les procédures.

L’accusé, maintenant âgé de 66 ans, de Saint-Charles-Borromée, fait face à 77 chefs d’accusation dont voie de fait, agression sexuelle, voie de fait causant des lésions corporelles, d’agression armée, de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, d’attentat à la pudeur, de menaces de mort, de séquestration, de grossière indécence, d’inceste, de s’être fait passer pour une personne morte ou vivante dans l’intention d’obtenir un avantage pour lui-même, d’avoir braquer une arme à feu et d’avoir manipulé une arme à feu de manière négligente.

Les faits se seraient déroulés sur une période de 40 ans dans plusieurs villes ou municipalités de la région de Lanaudière, à Montréal ainsi qu’au Nouveau Brunswick. Il aurait fait au total 17 présumées victimes.

Il a été cité à procès en novembre 2020. Il a échoué à deux reprises dans sa tentative de reprendre sa liberté en attendant son procès.

Juste avant Noël 2020, la Cour supérieure du Québec a notamment rejeté la requête en Habeas Corpus de M. Croze, qui estimait que sa détention était illégale car il n’avait pas accès aux soins de santé nécessaire en prison. L’accusé éprouverait de nombreux problèmes de santé dont un cancer.

Gilles Croze est détenu depuis son arrestation en juin 2019.