Les nombreux défis de l’Université du Québec

Photo Guy Latour

Le président de l’Université du Québec, Alexandre Cloutier, était le conférencier invité du dîner mensuel de la Chambre de Commerce du Grand Joliette, le 12 février.

D’entrée de jeu, celui qui est entré en fonction en décembre 2022, pour un mandat de cinq ans, a présenté quelques statistiques de son institution.

Celle-ci compte 7500 professeurs/professeures et chargées de cours, environ 5000 étudiants au doctorat et plus de 200 chaires de recherche.

L’université octroie plus de 315 M$ annuellement pour la recherche, 40$ de ces sommes vont à des organismes subventionnaires et 60% au secteur privé et à des ministères.

« Notre mission est d’oeuvrer à l’avancement des savoirs et au rayonnement de la société. Notre engagement pour l’accès au français, à la formation universitaire, à la recherche et à la création, permet aux citoyennes et aux citoyens de répondre aux défis d’un monde en transformation constante. Depuis notre création en 1968, grâce à son ancrage dans le milieu, elle contribue au développement social, culturel, et économique de toute les régions du Québec », a expliqué le conférencier.

La vision de l’Université du Québec se veut accessible et innovant. Son réseau d’universités bâtit la société de demain. Par la formation, la recherche et la création, l’Université du Québec transforme les vies et le monde. Sur tout le territoire du Québec, elle se veut un partenaire privilégié des collectivités et des Premiers Peuples.

Parmi les défis qui attendent l’Université du Québec, il y a son financement insuffisant. Alexandre Cloutier souhaite sensibiliser le gouvernement fédéral sur la nécessité d’accroître le financement de son université.

Un projet qui tient à cœur  M. Cloutier est la création d’un nouveau programme de médecine, qui se veut une réponse aux besoins criants d’accès à la première ligne.

Une rencontre aura lieu prochainement avec le ministre de la santé, Christian Dubé, dans ce dossier. « Nous formerons des médecins dans leur milieu d’appartenance en mettant l’accent sur la rétention de médecins de famille sur tout le territoire du Québec », a conclu le conférencier.