Les membres du Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep régional de Lanaudière à Joliette (FNEEQ-CSN) rejettent à l’unanimité les offres du gouvernement

Photo courtoisie

Réunis en assemblée générale le 31 janvier 2023, les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep régional de Lanaudière à Joliette (FNEEQ-CSN) ont rejeté à l’unanimité les offres patronales soumises aux syndicats en décembre 2022 dans le cadre du renouvellement de la convention collective qui viendra à échéance en mars prochain.

Le dépôt des offres à la table centrale de négociation confirme la vision gouvernementale d’appauvrir davantage les travailleuses et travailleurs des secteurs publics au Québec. En effet, l’augmentation de 3 % offerte pour l’année 2023 est loin de suffire à pallier l’inflation de 6,5 % de 2022. Pour les années subséquentes, le gouvernement offre 1,5 % d’augmentation annuelle alors que tous les économistes prévoient une lente décélération de l’inflation au cours des prochaines années.

À propos des conditions de travail dans le réseau collégial, l’employeur désire augmenter significativement la formation à distance. « Cet enjeu nous indique que notre employeur est déconnecté des réalités terrain. Nous nous demandons si nos patrons ont remarqué l’effet désastreux de l’enseignement à distance auprès de nos étudiants pendant la pandémie », souligne Marco Legrand, président du syndicat. Les résultats des finissantes à l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) et ceux de l’épreuve ministérielle unique de français écrit en 5e secondaire en sont des exemples concrets. C’est sans compter l’effet qu’entraine l’enseignement à distance sur la démotivation et le désengagement de plusieurs étudiantes et étudiants ainsi qu’un taux d’abandon des études plus élevé.

Les syndicats du Front commun (420 000 membres) revendiquent une indexation des salaires avec un rattrapage de 2 %, 3 % et 4 % pour les trois prochaines années. Les syndicats des enseignantes et enseignants du collégial quant à eux demandent un meilleur financement du réseau en général afin, entre autres, de diminuer le nombre d’étudiants par classe ou par groupe de stage clinique à l’hôpital. Ils revendiquent également un meilleur encadrement des nouveaux enseignants et la diminution de la précarité qui favoriseront assurément le recrutement de nouveaux étudiants et leurs rétentions.

Dans les prochains mois, les syndicats des enseignantes et enseignants comptent présenter leurs demandes au gouvernement et sensibiliser la population québécoise aux enjeux de la négociation qui doit impérativement avoir pour conséquence d’améliorer de façon significative la qualité des services offerts. « La pénurie de main-d’œuvre dans la fonction publique résulte, de la détérioration des conditions de travail et de rémunération par rapport au secteur privé. L’impact se fait sentir directement sur la qualité des services auquel la population est en droit de s’attendre. Nos membres ont exprimé clairement leurs intentions en rejetant à l’unanimité les offres du gouvernement. Nous sommes prêts et mobilisés et nous entendons nous faire voir et entendre au cours des prochaines semaines et des prochains mois », ajoute Marco Legrand.

La qualité des emplois du secteur public, ancrée dans l’imaginaire depuis plusieurs décennies, est mise à mal depuis nombre d’années. La jeunesse se détourne de plus en plus des emplois dans les services publics. Selon le Syndicat des enseignantes et des enseignants du CRLJ, il est temps d’assurer une relève de travailleuses et de travailleurs en éducation et en santé et en ce sens, il est primordial de donner un sérieux coup de barre dès maintenant.

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