Les membres du Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep régional de Lanaudière à Joliette (FNEEQ-CSN) rejettent à l’unanimité les offres du gouvernement

Photo courtoisie

Réunis pour une activité conjointe de visibilité au Cégep de Joliette, les enseignantes et enseignants ainsi que le personnel de soutien ont tenu à sensibiliser la communauté collégiale sur la pénurie de personnel actuelle et à venir dans leur établissement.

Ils ont installé symboliquement des chaises vides dans le hall d’entrée avec des affiches décrivant la conséquence pour les étudiant-es et de l’absence de travailleuses et travailleurs dans les différents services ou disciplines enseignés.

Que ce soient des techniciennes en travaux pratiques, des appariteurs ou des enseignant-es, les conditions de travail et de rémunérations actuelles nuisent grandement à l’attraction et à la rétention des employé-es. Pour Claude Majeau, trésorier du Syndicat du personnel de soutien du Cégep régional de Lanaudière – CSN, « le manque de main-d’œuvre exacerbé par la faiblesse des conditions de travail offertes par le réseau collégial prive de plus en plus, que ce soit directement ou indirectement, les étudiant-es de nombreux services auxquels ils ont droit. » Ce problème touche aussi de plus en plus les enseignant-es. « Lors du départ à la retraite d’enseignant-es ou lors de congés maladie, il devient très difficile d’attirer de jeunes diplômés dans l’enseignement collégial. Les salaires ne sont vraiment plus compétitifs, surtout en début de carrière. La possibilité de télétravail à domicile, comme la correction et la préparation de cours, était un atout avant la pandémie lors de l’embauche. Maintenant, une majorité d’employeurs privés acceptent ce mode en offrant aussi un meilleur salaire et des avantages sociaux intéressants », souligne Marco Legrand, président du syndicat.

Réunis le même jour en assemblée générale, les membres du syndicat ont symboliquement adopté une proposition leur attribuant automatiquement une augmentation salariale de 30 %, comme l’ont fait les députés provinciaux. « Nous voulions faire un clin d’œil ironique à l’augmentation que les députés caquistes et libéraux se sont eux-mêmes voté. Comment défendre l’argument de la capacité de payer des contribuables alors que nos représentants à l’Assemblée nationale peuvent s’octroyer 30 % d’augmentation en juin dernier et aussi consentir 21 % aux policiers tout en disant que 9 % suffisent pour les autres employés de l’État? C’est un non-sens », souligne M. Legrand.

Dans les prochaines semaines, l’ensemble des syndicats membres du Front commun (CSN, CSQ, FTQ et APTS) sont appelés à se prononcer en assemblée générale sur une proposition de mandat de grève à exercer au moment jugé opportun. Rappelons que les enjeux relatifs à l’attractivité et à la qualité des emplois dans les services publics sont au cœur des négociations.

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