Une vingtaine d’enseignantes et d’enseignants du Syndicat de l’enseignement du Lanaudière (SEL-CSQ) sont allés décorer le Centre de services scolaire des Samares au début de la période des Fêtes. Leur message : il n’est pas question de se faire passer un sapin dans le cadre de la présente ronde de négociation.
Rappelons que les négociations ont débuté il y a plus d’un an. C’est le gouvernement qui a insisté en mars dernier à l’effet de poursuivre le travail aux tables de négociation. Les besoins criants dans le réseau de l’éducation étaient déjà connus. La pandémie est venue mettre en lumière ces lacunes et la pénurie d’enseignantes et d’enseignants est la conséquence de ces conditions de travail insuffisantes. La composition de la classe et les conditions d’apprentissage des élèves sont également au cœur de la présente négociation.
« Les membres nous ont clairement indiqué leur détermination à obtenir des améliorations significatives dans leurs conditions de travail et dans le service aux élèves. Les conditions se détériorent depuis des années, la pandémie a exacerbé les problématiques. Le gouvernement de la CAQ ne cesse d’affirmer que l’éducation est une priorité pour lui, il est temps qu’il livre la marchandise », mentionne François Breault, président du SEL-CSQ.
Rappelons que les membres du SEL ont adopté un mandat de grève à utiliser au moment jugé opportun si les travaux à la table n’avancent pas de façon significative.au retour des Fêtes.