Les anges gardiens du réseau de santé dans Lanaudière sonnent l’alarme!

Photo courtoisie

Rien ne va plus dans le réseau de la santé et des services sociaux. Les dernières réformes ont complètement déstabilisé le réseau de la santé et des services sociaux par une centralisation excessive des pouvoirs vers le ministère limitant de façon importante l’autonomie des gestionnaires et du personnel sur le terrain.

Déjà en pleine crise avant l’arrivée de la COVID-19, le réseau n’était clairement pas prêt à affronter une pandémie et on en voit maintenant les conséquences : 30 000 travailleurs infectés par la COVID-19, 13 en sont décédés et l’état de santé psychologique du personnel épuisé est en chute libre.

Il y a urgence d’agir!

Arrêts de travail pour trouble d’adaptation, multiplication des cas d’épuisement professionnel, hausse des plaintes de harcèlement et d’intimidation ; les salariés ne savent plus vers qui se tourner, car les chefs sont beaucoup trop débordés et mal outillés pour prendre en charge les crises internes et éviter le pire.

On le sent, les travailleurs du réseau de la santé vivent un énorme sentiment de trahison face à leur employeur qui, en conférence de presse, minimise l’ampleur de cette crise et nous dit avec arrogance que « ça va bien aller ».

Monsieur Legault n’est pas le gentil papa du réseau de la santé! En fait, il le laisse mourir!

Monsieur Legault ne démontre aucune ouverture à régler les conventions collectives de ses anges gardiens, échues depuis maintenant un an, profitant de la crise sanitaire pour mettre de côté leurs conditions de travail déplorables. Dans Lanaudière, la CSN lance donc un cri du cœur à la population en l’invitant à mieux comprendre et supporter les revendications légitimes des travailleuses et des travailleurs. Le grand objectif est le suivant : préserver nos services publics de santé et de services sociaux.

« C’est la négociation de la dernière chance pour la survie du réseau! Si Legault nous abandonne, les anges gardiens vont bientôt sortir les cornes », indique Simon Deschênes, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs du CISSS de Lanaudière – CSN.