Les anciens Canadiens prônent la patience

Photo Guy Latour. Les anciens Canadiens Philippe Myre, Lucien Deblois, Marcel Bonin, Yvan Cournoyer et Réjean Houle, lors de l'inauguration de la patinoire Bleu Blanc Bouge à Joliette..

Malgré les déboires du Canadiens de Montréal sur la patinoire, les anciens joueurs du Tricolore croient que les amateurs de hockey doivent prôner la patience.

Le Lanauweb s’est entretenu avec trois anciens joueurs, soit Yvan Cournoyer, Réjean Houle et Lucien Deblois, à l’occasion de l’inauguration officielle de la patinoire Bleu Blanc Bouge à Joliette, le 14 janvier dernier.

« Ça fait toujours mal de voir une équipe perdre huit ou neuf parties de suite. Par contre la saison est longue. Peut-être qu’après le match des étoiles, nos blessés vont revenir au jeu. Il ne faut pas abandonner car on ne sait jamais ce qui peut arriver», a commenté M. Cournoyer,, qui a été capitaine du CH de 1975 à 1979.

L’ancien #12 ajoute qu’il faut être patient et éviter le plus possible d’avoir des joueurs blessés. « On ne peut pas se permettre d’avoir quatre bons joueurs comme actuellement hors de l’alignement », a-t-il ajouté.

Pour Lucien Deblois, il n’y a pas de recette miracle. « Il  y a de reconstructions qui se font, des équipes qui  ont la chance d’avoir de très grands joueurs. Mais la patience est de mise. L’équipe s’en va dans le bon sens avec plusieurs jeunes. Mais ça ne changera pas du jour au lendemain », a précisé l’ancien #27 du Tricolore, qui avait remporté la Coupe Stanley en 1986 avec Montréal.

« Tous les anciens de l’organisation, on veut le bien des joueurs, qu’ils soient heureux. Les joueurs de hockey, toute génération confondue, est heureux quand ils gagnent et quand l’équipe gagne », a souligné Réjean Houle, qui occupe maintenant le poste de président des anciens Canadiens.

Il voit une progression du Canadien à l’heure actuelle. « Les jeunes joueurs prennent leur place. On a perdu beaucoup de matchs par un but et on pense qu’on peut revirer ça », a ajouté celui qui a été directeur-gérant de l’équipe, en octobre 1995 et novembre 2000.

  1. Houle comprend l’impatience des amateurs de hockey montréalais. « C’est normal que ceux-ci veulent changer des choses dans l’équipe. Les fans ne sont pas différents de l’organisation. Il veulent que l’équipe gagne », a-t-il conclu.