Des parents, qui dénoncent le travail de la DPJ, effectuent, depuis quelques semaines, une tournée à travers les palais de justice de la province, lorsque des dossiers sont plaidés impliquant des enfants victimes.
D’ailleurs, quelques parents étaient de passage au palais de justice de Joliette, en matinée le 23 octobre, afin d’apporter leur soutien à une mère de famille dont l’ex-conjoint est en attente de sentence pour des contacts sexuels à l’endroit de son fils, lequel a été enlevé à la mère par la DPJ.
Ainsi, ces parents avaient déposé, à l’une des entrées du palais de justice, des animaux en peluche appartenant à la petite victime de Granby décédée le printemps dernier.
« À la suite de ce drame, quand on le sait d’avance, on s’est donné la mission de venir en soutien. Les toutous sont représentatifs de nos groupes qui sont DPJ Stop aux abus et Assez du DPJ qui comptent 16 500 membres », a déclaré Annie, qui se dit victime de la DPJ.
Questionnée sur la pertinence des travaux de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, des parents, qui a débuté le 22 octobre dernier, la mère de famille doute son efficacité.
« On est sceptique car les gens qui seront entendus ont plus de 18 ans. On fait quoi avec les enfants qui sont pris dans le système actuellement? Ça nous cause assurément un préjudice », a ajouté Annie.
Au cours des prochaines semaines, les parents se rendront au palais de justice de Saint-Jérôme et de Granby.