« Le prochain gouvernement fédéral devra respecter trois conditions » -Luc Thériault, candidat du Bloc

Photo courtoisie
La campagne électorale fédérale bat son plein et les propositions se précisent de plus en plus au Bloc Québécois. Luc Thériault, candidat dans le comté de Montcalm, vient de dévoiler que le Bloc exigera le respect de trois conditions non négociables qui devront être respectées par le prochain gouvernement fédéral lors de son discours du Trône et dès son premier budget.

« Nous ne donnerons pas notre appui à un prochain gouvernement, quelle que soit sa couleur, s’il ne respecte pas ces trois conditions :

– L’indexation des pensions de vieillesse sur trois ans (1301$ d’argent neuf par année, ce qui la portera à 1755$ de plus). En 1975, la PSV représentait environ 20% du salaire moyen industriel. Aujourd’hui, elle en représente environ 13% parce qu’elle est ajustée en fonction du coût de la vie et des salaires. Si rien ne change, ce sera autour de 8% lorsque les milléniaux arriveront à 65 ans.

– L’adoption d’une loi interdisant toute nouvelle brèche dans le système de gestion de l’offre.

– L’indexation des transferts en santé de 3 à 6%. »

Luc Thériault a aussi insisté sur la rigueur du cadre financier du Bloc Québécois qui sera rendu public sous peu. « C’est l’héritage de Gilles Duceppe, nous n’avons jamais inventé de l’argent » ajoute Luc Thériault.

Le député sortant est aussi revenu sur la marche pour le climat qui s’est tenue à Joliette en rappelant la pertinence de la plateforme verte du Bloc et l’importance des principaux engagements des derniers jours : la connaissance suffisante du français pour obtenir la citoyenneté au Québec; le vote et l’assermentation à visage découvert; exiger des partis fédéraux le respect la loi 21 adoptée par l’Assemblée nationale du Québec (laïcité); mettre un terme à la crise du chemin Roxham.

« Dès le lendemain de l’élection, nous porterons à Ottawa les intérêts du Québec et des québécois. Nous les porterons haut et fort, et s’il le faut, nous renverrons le gouvernement faire ses devoirs! Ce n’est pas pour rien qu’on dit que le Québec c’est nous! » conclu Luc Thériault.