C’est le 9 mai prochain, que Benoit Richard, policier de la Sûreté du Québec, saura s’il devra subir un procès ou non en lien avec un abus de confiance, d’avoir fait un faux document (un formulaire d’habitation sécuritaire) et de document contrefait.
L’homme de 48 ans était de retour au palais de justice de Joliette le 18 mars. Son enquête préliminaire s’est terminée devant le juge Normand Bonin.
En raison d’une ordonnance de non-publication, il est impossible de dévoiler les arguments présentés par les deux avocats au dossier, soit Me Nadine Touma, pour la Défense, et Me Sarah Beaudry- Leclerc, pour le DPCP.
Les faits reprochés se seraient déroulés entre le 7 octobre 2016 et 4 novembre de la même année à Mascouche.
Selon ce qu’avait révélé La Presse, lors du dépôt des accusations, Benoit Richard aurait produit un « faux formulaire d’habilitation sécuritaire » pour le compte d’une femme qui souhaitait postuler comme répartitrice à la SQ.
L’accusé faisait l’objet d’une enquête de la Direction des Normes Professionnelles de la SQ depuis l’automne 2016. Il avait été suspendu de ses fonctions de policier, en décembre de la même année, avec solde.
Benoit Richard a été porte-parole de la SQ durant quelques années, ses dernières apparitions publiques remontaient à décembre 2014. Il avait aussi été porte-parole de la police municipale de Joliette jusqu’à sa dissolution en 2008.
Il est suspendu avec solde depuis décembre 2016, au moment une enquête de la Direction des Normes Professionnelles de la Sûreté du Québec a été lancée.