Le pénitencier pour une trafiquante de drogue

Photo d'archives de Guy Latour

Une joliettaine arrêtée deux fois avec des stupéfiants, en un peu plus de deux ans, a pris le chemin du pénitencier, le 11 avril, en matinée.

Le juge Carol Richer a condamné Sylvianne Ménard, 42 ans, à une peine de 30 mois de détention, entérinant du même coup la suggestion commune faite par la Couronne (représentée par Me Alexe Champagne-Lessard) et la Défense (Me Claude Rouleau).

Au terme de son procès, la quadragénaire avait été reconnue coupable, en septembre 2021, de six chefs d’accusation soit deux de possession dans le but d’en faire le trafic de cocaïne ainsi que de métamphétamines et hydromorophone, deux chefs de recel de moins de 5000$ (argent et deux amplificateurs) et bris de probation.

Elle a aussi reconnu sa culpabilité à d’autres accusations soit deux chefs de possession dans le but d’en faire le trafic de métamphétamines et de la MDMA, possession de cannabis dans le but d’en distribuer, supposition de personne, entrave au travail des policiers ainsi que deux bris d’engagement.

La première série d’infractions, pour laquelle l’accusée avait été déclarée coupable, s’est déroulée le 12 mars 2018 à Joliette. Les autres événements ont eu lieu le 18 janvier 2020 à Saint-Thomas (supposition de personne et entrave au travail des policiers) ainsi que le 1er avril de la même année à Joliette.

En rendant sa sentence, le juge Richer a tenu compte du sérieux des offenses commises, des nombreux problèmes qu’a eu l’accusée par le passé et de la reprise positive de sa vie.

En soustrayant la détention préventive, il reste à Sylvianne Ménard 2 ans, 2 mois et 20 jours à purger à compter du 11 avril.

Rappel des faits

Dans la nuit du 12 mars 2018, vers deux heures du matin, les policiers ont vérifié un véhicule relativement à une conduite erratique sur la rue de la Petite-Noraie à St-Charles-Borromée.

Lors de la vérification, les agents avaient retrouvé des amplificateurs volés, des armes prohibées (pistolet électrique, bâton télescopique et autres), des cigarettes de contrebande et des stupéfiants.

La conductrice avait été arrêtée et gardée détenue. Sylvianne Ménard avait comparu plus tard en journée au palais de justice de Joliette sous 17 chefs d’accusation et avait par la suite été remise en liberté sous plusieurs conditions.

La dame a cependant été réarrêtée deux fois soit le 18 janvier 2020 à Saint-Thomas ainsi que le 1er avril de la même année à Joliette.

Lors de sa dernière arrestation, les policiers ont retrouvé 423 comprimés de métamphétamines, 157 comprimés de MDMA ainsi que 36,72 grammes de cannabis chez l’accusée.