Le pénitencier pour un pédophile lavaltrois

Photo courtoisie

Un résident de Lavaltrie, ayant plaidé coupable à des infractions en matière de pornographie juvénile, a reçu sa sentence le 20 mai dernier.

Le juge Claude Lachapelle a entériné une suggestion commune entre la Couronne et la Défense, en condamnant Pascal St-Pierre, 46 ans,  à une peine de 40 mois de pénitencier.

L’accusé avait enregistré, en août 2020, un plaidoyer de culpabilité à un total de cinq chefs d’accusation soit deux d’avoir produit ou imprimé ou publié de la pornographie juvénile, de possession de pornographie, d’avoir accédé à de la pornographie juvénile ainsi que d’avoir distribué et/ou rendu possible de la pornographie juvénile.

Toutes ces infractions ont été commises à différentes périodes, entre novembre et mai 2019 à Lavaltrie.

Selon le résumé des faits déposé en cour lors du plaidoyer, le 1er novembre 2018, le National Center for Missing & Exploited Children (NCMEC) a reçu de Google un rapport concernant la transmission de deux fichiers de pornographie juvénile. Deux jours plus tard, un deuxième rapport concernant la transmission de trois autres fichiers de pornographie juvénile. Ceux-ci sont identiques à ceux du 1er novembre.

Une perquisition a été réalisée par les policiers le 9 mai 2019 au domicile de l’accusé à Lavaltrie. Les enquêteurs ont saisi deux documents (de 4 et 2 pages) sur lesquels il y a des histoires évoquant des agressions sexuelles de fillettes de 10 ans, quatre photos imprimées d’une jeune fille nue, âgée entre 12 et 14 ans dans des positions sexuelles explicites, deux tours d’ordinateur, une clé USB, un ordinateur portable et un cellulaire.

L’analyse informatique a conclu que l’accusé était en possession de 156 fichiers (images numériques), 4 photos imprimées de pornographie juvénile ainsi que six lettres concernant des histoires de pornographie juvénile. Pascal St-Pierre a aussi eu accès à trois fichiers de pornographie juvénile.

Lors de son interrogatoire avec les policiers, l’accusé a admis les avoir imprimés autour de 2008 alors que ces photos ont été imprimées en 2015, à sa sortie de prison. oui

Le magistrat a retranché la détention provisoire, soit 36 mois et 15 jours, ce qui signifie qu’il reste à l’accusé trois mois et 15 jours à purger.

À sa sortie de prison, le nom de Pascal St-Pierre sera inscrit comme délinquant à contrôler pendant une période de sept ans.