Ce n’est pas avant le 2 février prochain qu’un trentenaire de Saint-Gabriel-de-Brandon, coupable d’avoir agressé sexuellement un enfant à Louiseville, le 20 juillet dernier, connaîtra sa peine.
Maxime Legros-Crête était de retour au palais de justice de Trois-Rivières, le 10 novembre, pour les plaidoiries sur sentence.
La Couronne, représentée par Me Martine Tessier, a réclamé une peine de huit ans, insistant notamment sur le fait que l’accusé a fait quatre thérapies qui n’ont pas fonctionné. L’avocate a aussi fait part des rapports d’expertise qui en viennent à la conclusion que Maxime Legros-Crête est un pédophile et que les risques de récidive sont élevés
Pour Me Yvan Braun, de la défense, ce dernier n’est pas revenu sur les conclusions des évaluations et rappelant que son client a quand même été sans histoire durant 10 ans et a plaidé pour une sentence de quatre ans.
L’accusé de 31 ans, qui a déjà été condamné pour voyeurisme en 2009, avait plaidé coupable, le 26 août dernier, alors qu’il devait subir son enquête sur remise en liberté. À la demande des deux parties, le juge David Bouchard avait ordonné un rapport présentenciel et une évaluation sexologique.
Rappel des faits
L’agression est survenue vers 13 h 30, le 20 juillet dernier dans une salle située entre l’aréna de Louiseville et une pataugeuse où la victime participait à un camp de jour.
Mis au fait de l’agression, les policiers se sont immédiatement rendus sur place et un ratissage a été effectué. Maxime Legros-Crête a été appréhendé dans les minutes suivantes de l’agression.
Ce sont les policiers du poste principal de la MRC Maskinongé qui ont procédé à l’arrestation du suspect. L’enfant est âgé d’environ cinq ans.
« Grâce à une bonne description physique fournie par des témoins, le suspect a été localisé dans le secteur de la route 138 alors qu’il circulait à vélo. Il a été arrêté au terme d’une poursuite à pied qui a pris fin sur la 2e avenue », avait indiqué le sergent Jean-Raphael Drolet, porte-parole de la Sûreté du Québec.
Pour ce qui est de la jeune victime, elle a été confiée à ses parents et a reçu un suivi approprié.
(Avec la collaboration de François Morin, de CFNJ Nouvelles)