Les PME représentent 90 % des emplois au Québec et pour outiller leurs gestionnaires à faire face aux défis du contexte économique actuel, Énergir a développé l’initiative Entreprendre l’avenir, mettons nos énergies en commun, en collaboration avec l’École d’Entrepreneurship de Beauce (ÉEB).
Visant à contribuer à une relance économique juste, équitable et prospère, cette initiative a permis d’accompagner, 46 dirigeants d’entreprise ou d’organisme en provenance de 12 régions du Québec à travers un parcours de formation virtuelle de huit semaines.
Dans la région de Lanaudière, Jean-François Bélisle, directeur général du Musée d’art de Joliette et conservateur en chef, a bénéficié de la bourse offerte par Énergir pour compléter avec succès la formation donnée par l’ÉEB.
« Ça faisait longtemps que je regardais pour suivre une formation de l’ÉEB, donc, l’offre d’Énergir tombait à point. Durant huit semaines, nous avions une rencontre hebdomadaire par ZOOM sur un thème précis. C’était un retour à l’école pour moi », a expliqué M. Bélisle, en entrevue téléphonique au Lanauweb.
Ce dernier a su se démarquer pour être sélectionné parmi les 46 dirigeants choisis à travers tout le Québec. Il se voit aujourd’hui certifié et mieux outillé grâce aux formations mises sur pied par Énergir, en collaboration avec l’École d’Entrepreneurship de Beauce (apprentissages en gestion, développement du réseau d’affaires, meilleure vision d’ensemble de la réalité économique du Québec en 2021).
À travers ce programme de formation, M. Jean-François Belisle souhaitait « mieux s’outiller en tant que gestionnaire afin de construire le futur (postpandémique) du Musée d’art de Joliette et du milieu culturel. ». Durant la crise, non seulement la gestion financière et des ressources humaines se voyait plus difficile, il était nécessaire de se réinventer et de se repositionner au cœur du milieu culturel qui – on se le rappelle – a fermé ses portes longtemps au Québec. C’est donc un bel exemple de résilience et de leadership pour la communauté.
« Les différents outils adaptés par l’ÉEB, soit une douzaine, nous permettent de mieux évaluer notre utilisation du temps et nos relations humaines avec nos collègues, d’améliorer notre écoute des gens, notre proactivité, notre vision à long terme, etc. », a conclu M. Bélisle.
