Le marché immobilier résidentiel de l’agglomération de Joliette reprend son souffle après une intense activité de début d’année

Photo courtoisie

La Chambre immobilière de Lanaudière (CIL) diffuse les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de l’agglomération de Joliette, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, 145 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du deuxième trimestre de 2019, ce qui représente une augmentation de 5 % par rapport au même trimestre en 2018. Cette deuxième hausse trimestrielle après un début d’année 2019 remarquablement actif confirme la bonne tenue de l’activité transactionnelle dans l’agglomération de Joliette.

Par catégories de propriétés, 112 maisons unifamiliales ont été vendues, soit 2 % de moins qu’un an auparavant. Cependant, on dénombre, au cours de la période d’avril à juin, 18 ventes de copropriétés et 14 ventes de plex de deux à cinq logements, comparativement à 15 et 9 respectivement, au deuxième trimestre de 2018.

Sur le plan géographique, les villes de Saint-Paul (40 transactions) et de Saint-Charles-Borromée (29 transactions) ont enregistré une hausse robuste des ventes, alors que Joliette (49 transactions) et Notre-Dame-des-Prairies (27 transactions) n’ont pas emboîté le pas, affichant un recul après respectivement un et deux trimestres consécutifs de forte croissance.

Au chapitre des prix, le prix médian des maisons unifamiliales s’est établi à 213 000 $, ce qui représente un léger repli de l’ordre de 2 % par rapport au deuxième trimestre de l’année dernière.

« Dans un contexte où les conditions de marché sont plus ou moins favorables aux vendeurs d’une ville à l’autre, la fluctuation à la hausse des prix varie dans chacune d’entre elles. La stabilisation, voire l’augmentation des inscriptions en vigueur tend à limiter la pression à la hausse sur les prix », souligne Suzie Demers, présidente et porte-parole de la CIL. « Cela dit, les conditions du marché reflètent plutôt un rapport de force favorisant les vendeurs lors des négociations », ajoute-t-elle.

Le nombre de propriétés à vendre s’est très légèrement contracté après trois trimestres de hausses consécutives. D’avril à juin, on trouvait en moyenne 307 propriétés résidentielles inscrites sur le système Centris des courtiers immobiliers dans l’ensemble de l’agglomération, soit une baisse de 2 %.

Ventes résidentielles au Québec : un trimestre record depuis 2005

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la province de Québec établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ainsi, les 29 212 ventes qui ont été réalisées au Québec d’avril à juin constituent un record, toutes périodes trimestrielles confondues depuis le troisième trimestre 2005, et une progression de 8 % par rapport au deuxième trimestre de 2018. Ceci porte à 20 le nombre de trimestres consécutifs de croissance de l’activité sur le marché résidentiel québécois.

Voici les autres principaux faits saillants du deuxième trimestre de 2019 :

Ventes

 Toutes les catégories de propriétés ont enregistré des hausses de ventes, mais la copropriété et les plex de deux à cinq logements se sont démarqués en faisant un bond de 14 % (7 253 transactions) et de 13 % (2 400 transactions), respectivement. Pour leur part, les maisons unifamiliales ont connu une notable augmentation de 6 % (19 410 transactions).

 Sur le plan géographique, toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR) ont enregistré des hausses des ventes, celles de Trois-Rivières (+19 %), de Saguenay (+17 %) et de Québec (+15 %) en tête, suivies par les régions de Gatineau (+10 %), de Montréal (+8 %) et de Sherbrooke (+4 %).

 Plusieurs centres urbains de plus petite taille ont également connu un deuxième trimestre exceptionnel au chapitre des ventes, notamment les agglomérations de Sept-Îles (+36 %), de Saint-Sauveur (+20 %), de Val-d’Or (+19 %) et de Rivière-du-Loup (+18 %).

Inscriptions en vigueur

 La baisse tendancielle de l’offre s’est poursuivie pour un 14e trimestre consécutif. D’avril à juin, on a dénombré une moyenne de 59 343 propriétés à vendre au système Centris des courtiers immobiliers, soit 11 % de moins qu’à la même période en 2018.

 La diminution du nombre de propriétés à vendre depuis un an est particulièrement prononcée dans les RMR de Gatineau (-21 %) et de Montréal (-18 %).

« Les ventes culminent à un niveau jamais connu depuis 14 ans dans un contexte où, par ailleurs, les inscriptions en vigueur enregistrent leur 14e trimestre consécutif de baisse à une cadence moyenne retranchant 10 % d’inventaire par trimestre, à l’échelle de la province », constate Charles Brant, directeur du Service d’analyse du marché de l’APCIQ. « Le plus remarquable est que cette situation commence à se généraliser à de nombreuses RMR et agglomérations du Québec », poursuit M. Brant.

Prix

  Dans l’ensemble de la province, le prix médian des maisons unifamiliales a atteint 265 000 $ au deuxième trimestre de 2019, soit une hausse de 4 % sur un an. Il s’agit encore une fois, ce trimestre-ci, d’une augmentation relativement soutenue selon les données historiques.

 Les plus fortes hausses de prix pour l’unifamiliale ont été enregistrées dans les agglomérations de Thetford Mines (+15 %), de Rivière-du-Loup (+12 %), de Rouyn-Noranda (+11 %), de Saint- Hyacinthe (+8 %) et de Saint-Sauveur (+7 %), ainsi que dans la RMR de Trois-Rivières (+14 %).

 Du côté des copropriétés, le prix médian a lui aussi progressé de 2 % à l’échelle du Québec, la moitié d’entre elles ayant été vendues à plus de 240 000 $.

Délais de vente

 Finalement, les propriétés vendues au deuxième trimestre ont trouvé preneur plus rapidement qu’il y a un an. Les unifamiliales se sont vendues en 96 jours en moyenne, soit 9 jours de moins qu’à la même période un an plus tôt.

 Le délai de vente moyen des copropriétés a aussi passablement diminué depuis un an. À l’échelle de la province, une copropriété vendue au cours des mois d’avril à juin 2019 est demeurée sur le marché 94 jours, un recul de 15 jours. Il s’agit du 12e trimestre consécutif de réduction du délai de vente moyen pour les copropriétés et du dixième trimestre pour les propriétés unifamiliales.

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