Le porte-parole du Parti Québécois en matière d’agriculture, André Villeneuve, demande au gouvernement libéral, ainsi qu’à l’entreprise Pangea et à ses partenaires, de répondre en toute transparence aux nombreuses préoccupations des agriculteurs, soulevées dans la foulée de l’annonce, le 21 avril, d’un investissement. De plus, des balises claires doivent être mises en place pour garantir que les agriculteurs demeureront propriétaires des terres agricoles.
EN BREF
Nous demandons au gouvernement libéral de sortir de son inaction et d’appeler le projet de loi 599, Loi visant à contrer l’accaparement des terres agricoles, présenté par le Parti Québécois.
Grâce à notre projet de loi, nous nous assurerons qu’en bout de piste, les agriculteurs exploitants demeureront les propriétaires des terres agricoles québécoises.
« Les inquiétudes légitimes des agriculteurs doivent être entendues par le gouvernement. Depuis trois ans, l’incertitude perdure quant à ce modèle qui prend constamment de l’expansion, alors que les balises ne sont pas toutes définies et que plusieurs questions demeurent sans réponse. Le gouvernement ne doit pas signer un chèque en blanc; il doit exiger de la transparence en retour des fonds publics qui seront investis. Il faut, de plus, qu’il adopte des mesures législatives qui viendront garantir que le modèle Pangea ne mène pas à la financiarisation de nos terres agricoles ni à de la spéculation, qui pénalise la relève plutôt que de lui offrir de réelles solutions. Pour nous en assurer, nous demandons au gouvernement libéral de sortir de son inaction et d’appeler le projet de loi 599 visant à contrer l’accaparement des terres agricoles qu’a présenté le Parti Québécois », a réclamé le député de Berthier.
« La principale préoccupation du Parti Québécois est d’obtenir la garantie que les agriculteurs exploitants demeureront les propriétaires des terres agricoles québécoises. Depuis toujours, nous sommes aux côtés des agriculteurs. Leurs inquiétudes sont très compréhensibles, et le gouvernement a l’obligation d’y répondre », a conclu André Villeneuve.