Le gouvernement doit reculer et cesser d’appauvrir les citoyens les plus vulnérables

Courtoisie

La députée de Joliette, Véronique Hivon, joint sa voix à celles d’Harold Lebel, porte-parole du Parti Québécois pour les aînés et de Nicolas Marceau, porte-parole en matière de finances, pour demander au gouvernement libéral de renoncer à sa décision de priver 500 000 aînés de 500 $ par année.

« Presque tous les députés ont reçu, à leur bureau de circonscription, des téléphones d’aînés outrés qui exigent que le gouvernement recule, car ça n’a pas de bon sens d’aller piger 500 $ de plus dans leurs poches. Nous avons une ministre responsable des Aînés, Francine Charbonneau; elle doit porter leur voix, elle qui connaît tous les groupes qui dénoncent cette mesure. Est-ce que la ministre a réussi, au cours des dernières heures, à convaincre son collègue ministre des Finances, Carlos Leitão, d’oublier cette idée? Est-ce qu’elle peut défendre les aînés? », l’exhorte Harold LeBel.

« La réalité, c’est qu’il y a des gens qui avaient depuis longtemps planifié leur retraite en tenant compte de ces 500 $ auxquels ils n’auront plus droit en vertu des changements introduits dans le budget par le ministre des Finances. C’est lui qui a changé les règles du jeu, sans avertissement. Et il y a des gens qui, à partir d’aujourd’hui, vont se faire prendre 500 $ par année pendant 5 ans. C’est ça, le plan libéral pour les aînés », a pour sa part tonné Nicolas Marceau.

 

« Enlever 500 $ par année pendant 5 ans aux gens les plus vulnérables, c’est tout simplement inacceptable! Le gouvernement doit faire marche arrière, nous ne le lâcherons pas d’une semelle dans ce dossier », de conclure Véronique Hivon.