Ce n’est pas avant le début du mois de septembre qu’on saura quelle orientation prendra le dossier d’Alexan Moar accusé d’homicide involontaire.
Moar, 29 ans, de la Manawan, était de retour au palais de justice de Joliette, ce matin, pour la suite des procédures. Devant le juge Claude Lachapelle, la Couronne, représentée par Me Marc-André Ledoux, a annoncé que la divulgation de la preuve était presque complète, il ne restait que les résultats d’analyse d’ADN à être remis à la Défense.
L’avocate de l’accusé, Me Karine Boisvert, a demandé le report de la cause au 6 septembre prochain. Il n’est pas impossible que d’ici là, des discussions soient entreprises entre les deux parties dans le but d’en venir à un règlement.
Moar est soupçonné d’avoir causé la mort d’André Binette, 61 ans, le 2 mars dernier à Joliette. Le corps de la victime, avait découvert dans un logement du boulevard Sainte-Anne, ce matin-là.
Au départ, la Sûreté du Québec ont cru qu’il s’agissait une mort inconnue. Mais la thèse criminelle a fait son chemin au fil de l’enquête policière de l’Unité des Crimes contre la Personne. Alexan Moar avait été arrêté en soirée le 3 mars.
Au terme de sa comparution, le 6 mars, la Couronne s’était objectée à sa remise en liberté. Au terme de son enquête sous cautionnement, la juge Sandra Blanchard avait ordonné sa détention jusqu’à son procès, car elle n’était pas convaincue que l’accusé avait la motivation nécessaire de faire une thérapie afin de régler ses problèmes d’alcoolisme et de toxicomanie tel que l’avait suggéré son avocat de l’époque, Me Denis Barrette.
Alexan Moar fait aussi face à des accusations de menace de brûler ou d’endommager un véhicule et de menace de mort contre ses parents, pour des événements survenus en octobre 2016 à la Manawan.
