Le Conseil exécutif de Berthier-Maskinongé croit dans la nécessité de maintenir une voix forte pour le Québec à Ottawa. Nous croyons que tant que l’indépendance ne sera pas réalisée, il est de notre devoir d’être présents sur la scène fédérale afin d’y défendre nos intérêts, porter les consensus de l’Assemblée nationale et démontrer à la population québécoise que la fédération canadienne est nocive pour notre développement et la pérennité de notre culture. Il n’y a donc aucune contradiction entre la défense de nos intérêts et la promotion de l’indépendance. Par devoir pour nos concitoyens, nous nous devons d’assurer les deux rôles.
C’est dans cet esprit que le Conseil exécutif du Bloc Québécois de Berthier-Maskinongé, lors de sa réunion régulière tenue mercredi le 28 février 2018, a résolu de demander la démission de Martine Ouellet de son poste de chef du Bloc Québécois.
Nous reconnaissons les grandes qualités intellectuelles de Madame Ouellet et la remercions de son engagement. Mais la situation actuelle est intenable. Le départ de 70% des membres du caucus ne saurait être traité comme un fait divers. Au-delà de savoir qui a raison ou tort, il est évident que le lien de confiance nécessaire à l’exercice du rôle de chef n’existe plus dans notre organisation. Le maintien en place de Madame Ouellet plus longtemps ne pourra que nuire à la cause de l’indépendance.
C’est dans l’intérêt de la cause et pour le bien de l’institution que représente le Bloc
Québécois, que nous demandons son départ.
La personne qui occupe le poste de chef doit faire preuve de vision et apporter sa propre couleur, mais doit aussi exercer un leadership rassembleur. Nous ferons l’indépendance en rassemblant et la division ne nous mènera nulle part.