Le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Samares réagit au dépôt du projet de loi 40

Courtoisie

Le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Samares s’oppose à l’abolition des élections scolaires comme le propose le gouvernement du Québec dans le dépôt du projet de loi 40 modifiant l’organisation et la gouvernance scolaire.

Un recul pour la démocratie

Après avoir pris connaissance du projet de loi déposé par le gouvernement du Québec, les commissaires de la Commission scolaire des Samares dénoncent ce grave recul de la démocratie. « La démocratie scolaire, telle qu’on la connaît avec les élections scolaires, permet aux Québécois de s’approprier la gouvernance du réseau et de ne pas rapatrier des pouvoirs au ministère », affirme monsieur Michel Forget, président de la commission scolaire des Samares. Le conseil des commissaires se désole de l’abolition pure et simple des élections scolaires. « Un gouvernement ne peut pas prétendre vouloir valoriser la participation citoyenne d’un côté et de l’autre côté, retirer un droit de vote à ces mêmes citoyens », ajoute monsieur Forget.

Une perte pour les citoyens

Les membres du conseil des commissaires sont catégoriques. Les citoyens sont les grands perdants de ce projet de loi. Selon monsieur Forget, « Un commissaire dûment élu qui connait les enjeux de son milieu est mieux placé qu’un fonctionnaire à Québec pour déterminer les objectifs et les cibles d’une administration scolaire. »