Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, était de passage à Joliette, le 5 juillet dernier.
Accompagné de M. Gabriel Ste-Marie, député de la circonscription, le chef de la formation a profité de cette occasion pour aller à la rencontre des citoyennes et des citoyens de la région.
« Comme je demeure à Shawinigan et que mon comté est sur la Rive-Sud, je serai souvent présent dans le comté de Joliette dans les festivals, les marchés publics, etc. », a mentionné M. Blanchet en entrevue au Lanauweb.
Le chef du Bloc a rappelé que son parti est le seul parti à défendre les intérêts des Québécoises et des Québécois tout le temps. « Nous sommes le seul à respecter la volonté de l’Assemblée nationale à Québec, notamment en matière de laïcité et d’immigration. Le Bloc a décidé de lancer un message à l’ensemble des Canadiens pour leur rappeler que le Québec peut décider lui-même de son modèle d’intégration et de son avenir », a-t-il fait valoir.
De son côté, le député bloquiste de Joliette, Gabriel Ste-Marie, était très heureux de la visite de son chef. « Les gens nous arrêtent dans la rue et nous disent de continuer à défendre le Québec. C’est très motivant. Ça met la barre haute pour la suite des choses », a mentionné M. Ste-Marie.
Pour le député joliettain, le Bloc Québécois travaille pour la classe moyenne, la vraie classe moyenne, pas celle des libéraux. « Si vous gagnez moins de 66 000$, vous n’avez pas droit à la baisse d’impôts libérale. Qui en a profité dans la circonscription de Joliette ? Seulement 12 % des contribuables les plus riches », a-t-il dénoncé.
Parmi les enjeux qu’il compte mettre de l’avant lors de la prochaine campagne, Gabriel Ste-Marie cite les agriculteurs lanaudois, les manufacturiers, la pénurie de main-d’œuvre, la concurrence déloyale et la lutte aux paradis fiscaux.
À 4 mois de l’élection fédérale, Yves-François Blanchet se montre confiant. « Depuis le mois de décembre 2018, on monte dans les sondages. On a le potentiel de gagner plusieurs sondages », a-t-il énoncé.
Le chef bloquiste promet de redonner une voix au Québec, en défendant les consensus de l’Assemblée nationale.