Le Centre d’amitié autochtone de Lanaudière rejoint la Chaire de recherche UNESCO – Sport pour le développement, la paix et l’environnement 

Courtoisie Centre d’amitié autochtone de Lanaudière

Le Centre d’amitié autochtone de Lanaudière (CAAL) est fier d’annoncer sa participation officielle à la Chaire de recherche UNESCO – Sport pour le développement, la paix et l’environnement, lancée le mardi 12 août à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). 

Jennifer Brazeau, directrice générale et Luk Parlavecchio, directeur Mirerimowin du Centre d’amitié autochtone de Lanaudière (CAAL), sont heureux de faire partie de cette Chaire et de contribuer activement à son Comité consultatif, aux côtés de partenaires et de chercheurs engagés à l’échelle internationale. 

Un projet à portée mondiale qui s’appuie sur une approche multidisciplinaire 

Portée par le professeur Tegwen Gadais, enseignant-chercheur au Département des sciences de l’activité physique de l’UQAM et spécialiste reconnu en éducation physique, sport et développement international et Karen Petry, professeure de la German Sport University, la Chaire propose une approche originale, inclusive et multidisciplinaire. 

Ses actions visent à : 

  • Promouvoir l’égalité des genres et lutter contre les discriminations systémiques < 
  • Renforcer la paix et la cohésion sociale, favoriser le dialogue et la réconciliation 
  • Contribuer au développement social, à l’éducation, à la santé, à l’employabilité et à la qualité de vie des communautés 
  • Intégrer l’écoresponsabilité et réduire l’empreinte écologique des pratiques sportives 

La voix du CAAL 

Pour Jennifer Brazeau, directrice générale du CAAL, cette implication est porteuse : 

« Le sport, lorsqu’il est envisagé comme un outil de réconciliation, a le pouvoir de transformer des vies et de renforcer la cohésion communautaire. Être membre de cette Chaire et de son Comité consultatif nous permettra de contribuer à des projets concrets qui soutiendront le mieux-être des communautés autochtones et de l’ensemble de la société. » 

De son côté, Luk Parlavecchio, directeur Mirerimowin du CAAL ajoute : 

« Cette chaire est une formidable occasion de mieux comprendre et utiliser le sport comme un outil de développement humain. Elle met en lien des personnes du monde entier qui mettent leurs expertises dans des projets sportifs auprès des personnes en vulnérabilité souvent extrême. » 

Un appel à l’action collective 

Lors du lancement, Tegwen Gadais, titulaire de la Chaire, a déclaré : 

« Dans un monde où les inégalités se creusent, où les crises climatiques appellent de plus en plus les plus vulnérables, où les crises fragmentent les communautés, il est vraiment impératif de réinventer le sport, l’activité physique, l’éducation physique. Et pour cela, il nous faut une science qui est engagée, qui est instituée, qui est collaborative. Et notre Chaire s’inscrit justement dans cet élan. » 

Le rôle essentiel des universités 

Stéphane Pallage, recteur de l’UQAM, a rappelé l’importance de l’institution dans ce type d’initiative : 

« Par la science dont elles repoussent les frontières et par l’implication des experts universitaires dans le débat public, les universités sont un contre-pouvoir plus essentiel aujourd’hui que jamais. Un premier rêve pour la mise sur pied de cette remarquable étape, autant stratégique pour l’UQAM qu’importante pour la société. » 

À propos du Centre d’amitié autochtone de Lanaudière 

Le Centre d’amitié autochtone de Lanaudière vise à améliorer les conditions de vie des Autochtones, à développer leur leadership et faire briller leurs cultures. Pour cela, le Centre offre des programmes, des services et des activités destinées à la communauté autochtone vivant ou de passage dans la région de Lanaudière. Le CAAL réalise son action dans un esprit de réconciliation, tout en renforçant le pouvoir d’agir de ses membres. 

À propos de la Chaire de recherche UNESCO – Sport pour le développement, la paix et l’environnement 

Cette Chaire, dirigée par Tegwen Gadais à l’UQAM, est un espace vivant et accessible qui réunit chercheurs, étudiants, décideurs, communautés et partenaires autour de projets concrets et durables. Elle s’appuie sur le sport comme levier de changement social, d’égalité, de paix et de respect de l’environnement, en intégrant une approche multidisciplinaire et collaborative.