Le Canada et le Québec investissent dans les infrastructures d’eau pour assurer des services adéquats et relancer l’économie de la région de Lanaudière

Photo courtoisie

Les gouvernements du Canada et du Québec prennent des mesures concrètes pour répondre aux besoins des collectivités en investissant dans des projets d’infrastructures vertes dans toutes les régions du Québec. Les deux gouvernements ont pour priorité d’offrir aux municipalités des infrastructures d’eau modernes et efficaces.

Aujourd’hui, l’honorable Catherine McKenna, ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, ainsi qu’Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, ont annoncé le financement de 11 projets d’infrastructures dans la région de Lanaudière. Ces projets permettront, notamment, de moderniser les réseaux municipaux d’alimentation en eau potable, de gestion des eaux pluviales et de collecte des eaux usées.

Le gouvernement fédéral y investit plus de 12,9 millions de dollars sous le volet Infrastructures vertes du plan Investir dans le Canada. Le gouvernement du Québec y investit également plus de 12,9 millions de dollars provenant du Fonds pour l’infrastructure municipale d’eau (FIMEAU).

Les contributions fédérales-provinciales font partie de l’investissement massif de 637,8 millions de dollars que les deux gouvernements ont annoncé le 20 août dernier en vue de moderniser les infrastructures d’eau dans la province.

« Pour bâtir des collectivités en santé, il faut investir dans les services essentiels. En collaboration avec nos partenaires provinciaux et municipaux, nous veillons à ce que les Québécois et Québécoises aient accès à des réseaux fiables et sécuritaires d’eau potable et de traitement des eaux usées. Des infrastructures d’eau modernes et efficaces sont nécessaires pour favoriser des collectivités saines et résilientes partout au Québec. Le plan d’infrastructure du Canada permet d’investir dans des milliers de projets, de créer des emplois partout au pays et de bâtir des collectivités plus fortes », a déclaré par voie de communiqué, l’honorable Catherine McKenna, ministre de l’Infrastructure et des Collectivités.

« Nous démontrons encore une fois que la modernisation des infrastructures d’eau dans une perspective de développement durable est prioritaire pour notre gouvernement. Il est primordial que toutes les Québécoises et tous les Québécois aient accès à des services essentiels de qualité. Je suis d’autant plus fière des investissements annoncés qu’en plus de contribuer au bien-être des générations d’aujourd’hui et de demain, ils auront des retombées positives considérables pour la reprise économique. Il s’agit là d’un bel exemple de partenariat au bénéfice des collectivités », a indiqué Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.

« Je suis ravi que la région de Lanaudière puisse bénéficier de ces projets d’infrastructure d’eau. Ces travaux constituent un investissement important qui permettra de garantir la pérennité de nos infrastructures municipales tout en créant des emplois et aider les collectivités à se remettre sur pied »,  a précisé l’honorable Pablo Rodriguez, leader du gouvernement à la Chambre des communes et lieutenant du Québec.

« Je me réjouis de l’annonce d’aujourd’hui car, grâce à ces investissements importants, les Lanaudoises et les Lanaudois auront accès à des infrastructures d’eau renouvelées et durables. Ces projets très porteurs pour notre région contribueront à la relance et au développement économique de plusieurs municipalités, tout en offrant une meilleure qualité de vie aux résidents – deux priorités chères à votre gouvernement », de conclure Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière.

Faits en bref

Dans le cadre du plan Investir dans le Canada, le gouvernement fédéral investit plus de 180 milliards de dollars sur 12 ans dans des projets visant le transport en commun, les infrastructures vertes, les infrastructures sociales, les voies de commerce et de transport, ainsi que les collectivités rurales et nordiques du Canada.

Le gouvernement du Canada a investi plus de 6,2 milliards de dollars dans 790 projets d’infrastructure au Québec dans le cadre de son plan Investir dans le Canada.

Le Fonds pour l’infrastructure municipale d’eau (FIMEAU) du gouvernement du Québec vise la réalisation de travaux de construction, de réfection, d’agrandissement ou d’ajout d’infrastructures municipales d’eau potable et d’eaux usées. Il comporte une enveloppe totale de 1,5 milliard de dollars. Deux autres appels de projets sont prévus en 2022 et en 2024.

Le Plan québécois des infrastructures 2020-2030 prévoit des investissements de près de 7,5 milliards de dollars dans le secteur des infrastructures municipales, sous la responsabilité du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).

Pour appuyer les Canadiens et les collectivités pendant la pandémie de la COVID-19, un nouveau volet a été ajouté au Programme d’infrastructure Investir dans le Canada afin de financer des infrastructures pouvant résister aux pandémies.

De plus, l’Initiative canadienne pour des collectivités en santé prévoit jusqu’à 31 millions de dollars en financement fédéral existant pour aider les collectivités à adapter les espaces et les services en réponse à la COVID-19 au cours des deux prochaines années.

Renseignements sur les projets :

Lieu Détails du projet Contribution
fédérale
Contribution
provinciale
Contribution
municipale*
Crabtree Remplacement de 1 695 mètres de conduites d’eau potable, d’eaux usées et d’eaux pluviales, y compris l’installation de nouvelles conduites d’eaux pluviales pour la séparation des égouts. Restauration de la route et du terrassement où les travaux auront eu lieu. 673 774 $ 673 774 $ 336 889 $
Joliette Remplacement d’environ 3 912 mètres de conduites d’eau potable, d’eaux usées et d’eaux pluviales, y compris l’installation de nouvelles conduites d’eaux pluviales pour la séparation des égouts. Restauration de la route et du terrassement où les travaux auront eu lieu. 1 998 755 $ 1 998 755 $ 999 378 $
Lavaltrie Remplacement d’environ 750 mètres d’égouts sanitaires. Restauration de la route et du terrassement où les travaux auront eu lieu. 337 500 $ 337 500 $ 168 750 $
Notre-Dame-des-Prairies Prolongement de réseau d’aqueduc sur environ 1 375 mètres pour desservir 55 unités de logements existants situées dans le périmètre urbain de la municipalité. 396 000 $ 396 000 $ 198 000 $
Saint-Alexis Mise aux normes de la chaîne de production d’eau potable par l’ajout d’une filtration adéquate, incluant notamment l’aménagement et le raccordement de deux puits. 510 560 $ 510 560 $ 255 280 $
Saint-Barthélemy Remplacement d’environ 3 594 mètres de conduites d’eau potable. Restauration de la route et du terrassement où les travaux auront eu lieu. 786 187 $ 786 187 $ 393 095 $
Saint-Charles-Borromée Remplacement d’environ 3 866 mètres de conduites d’eau potable et d’eaux usées. Restauration de la route et du terrassement où les travaux auront eu lieu. 1 985 937 $ 1 985 937 $ 992 970 $
Saint-Gabriel Replacement d’environ 5 644 mètres de conduites d’eau potable, d’égouts sanitaires et pluviaux, y compris l’installation de nouvelles conduites d’eaux pluviales pour la séparation des réseaux d’égouts. Restauration de la route et du terrassement où les travaux auront eu lieu. 1 980 340 $ 1 980 340 $ 990 170 $
Saint-Jacques Remplacement d’environ 5 100 mètres de conduites d’eau potable. Restauration de la route et du terrassement où les travaux auront eu lieu. 1 999 200 $ 1 999 200 $ 999 600 $
Saint-Lin-Laurentides Remplacement d’environ 3 770 mètres de conduites d’eau potable, d’eaux usées et d’eaux pluviales, y compris l’installation de nouvelles conduites d’eaux pluviales pour la séparation des égouts. Restauration de la route et du terrassement où les travaux auront eu lieu. 1 802 525 $ 1 802 525 $ 901 263 $
Terrebonne Reconstruction complète de la station de pompage des eaux usées Durocher; seul le puits de pompage sera conservé. 460 840 $ 460 840 $ 230 420 $

*Contribution prévue dans le cadre du protocole d’entente, représentant la différence entre le coût maximal admissible du projet et l’investissement fédéral-provincial.