Le Bloc Québécois réclame un plan de sauvetage pour l’industrie forestière

Gabriel Ste-Marie, député de Joliette–Manawan

Alors que l’industrie du bois, un secteur clé de notre économie, est à un point de rupture le Député de Joliette–Manawan, Gabriel Ste-Marie réclame un plan de sauvetage et demande que le gouvernement agisse enfin en débloquant les aides promises.

« Avec l’imposition, la semaine dernière, d’une nouvelle tranche de 10%, les tarifs américains qui frappent notre industrie du sciage atteignent maintenant les 45%, c’est considérable! Comment voulez-vous que nos entreprises et nos industries demeurent viables dans de telles conditions? Si on n’intervient pas, elles vont fermer les unes après les autres, entraînant dans leur sillage les milliers d’emplois qu’elles génèrent partout au Québec. Ça va faire mal à nos villages, à nos régions, mais aussi à l’ensemble du Québec. Face au possible effondrement d’un secteur clé de notre économie, tous les Québécois sont concernés », avise le Député de Joliette–Manawan.

La Scierie Saint-Michel a cessé ses activités en août dernier et n’attend que l’aide d’Ottawa pour redémarrer. Parmi les mesures d’aide, le Bloc demande un plan de sauvetage afin de soutenir les entreprises forestières en les aidant notamment à assumer les importants droits de douane de l’administration américaine. Le parti réclame aussi la mise en place d’une subvention salariale aidant les entreprises à payer leur masse salariale plutôt que d’avoir à congédier leurs employés qualifiés, de même que la mise en œuvre rapide des programmes d’aide promis par les libéraux.

« Le gouvernement a annoncé son programme d’aide en août dernier et n’est toujours pas accessible. C’est inadmissible. Malgré nos interventions répétées, le gouvernement ne saisit toujours pas l’urgence de la situation. Je suis de tout cœur avec les travailleurs de la scierie et aussi tous les travailleurs et PME qui travaillent en partenariat avec la scierie. Les retards du fédéral font mal à chaque jour à toutes ces personnes. » a commenté M. Ste-Marie.

« La production de bois d’œuvre, de papier et de produits du bois au Québec, ça génère quelque 130 000 emplois dans 900 municipalités. C’est l’un des piliers de notre économie qu’on ne peut se permettre de voir s’effriter sans rien faire. Ça fait des mois que le Bloc Québécois voit la situation s’envenimer et talonne le gouvernement fédéral pour qu’il sorte de ses coffres l’aide permettant à notre industrie de faire face aux mesures agressives des États-Unis. En ce moment, l’étau s’est tellement resserré sur nos entreprises qu’elles n’arrivent même plus à demeurer concurrentielles au Québec. En outre, le Canada négocie tellement mal avec son partenaire américain que le bois européen rentre plus facilement aux États-Unis que le bois du Québec! Avec la dernière hausse des tarifs, on est au point de rupture : il est minuit moins une pour notre industrie du bois, pour nos régions et pour le Québec. Si on veut éviter la catastrophe, Ottawa doit sans tarder mettre de l’avant un plan de sauvetage et les mesures proposées par le Bloc Québécois », conclut Gabriel Ste-Marie.