Le Bloc propose une solution immédiate

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Le chef du Bloc Québécois et député de Beloeil-Chambly, Yves-François Blanchet, ainsi que les députés de Joliette et de Berthier-Maskinongé, Gabriel Ste-Marie et Yves Perron, constatent que la gestion des frontières et de l’espace aérien dans le contexte de la pandémie par Ottawa est « davantage un échec qu’un succès ».

Yves-François Blanchet ajoute que « non seulement le gouvernement de Justin Trudeau a manqué de leadership depuis mars et suscité une vive inquiétude au Québec, mais il n’était pas du tout préparé à livrer les vaccins en quantité et en temps opportun, ce que dénoncent les experts en santé. Il a réagi trop tard lors de l’apparition de la mutation du coronavirus au Royaume-Uni et n’a pas exercé, en temps opportun, avec l’urgence et la rigueur nécessaires, les contrôles auprès des voyageurs. Qui plus est, malgré la volonté louable de remédier à la situation, le premier ministre hésite à régler tout de suite et clairement le grave problème de la prime au voyage de 1000 $ qui découle de la loi C-4 adoptée en septembre ».

Gabriel Ste-Marie salue aussi la volonté du gouvernement de remédier au problème de la prime au voyage de 1000$, mais précise : « la façon la plus rapide et efficace de procéder est un court amendement législatif à la loi C-4 qui réserve la prestation (PCMRE) uniquement en cas des déplacements essentiels. Cela exclut évidemment les vacances! » Si le gouvernement choisit cette voix, le Bloc Québécois est convaincu que le NPD et les conservateurs accepteront de procéder rapidement. Pour ce faire, le gouvernement doit rappeler le parlement. Le député de Joliette précise que « le rappel du Parlement peut se faire avec moins de 50 députés présents afin d’adopter une motion sur les procédures pour une durée de 24 heures et ensuite voter une loi modifiant C-4 comme les Québécois et les Canadiens l’exigent. Je n’imagine pas que quiconque voudra profiter de la situation pour soutirer des gains partisans. »

De son côté, Yves Perron précise que cette solution dispose de la prime au voyage de 1000 $, qu’elle évite un règlement unilatéral du gouvernement sans consulter les oppositions, ou de « pelleter vers l’avant la solution jusqu’au moment des impôts à la fin avril ». Le député de Berthier-Maskinongé ajoute qu’il y aura d’autres gestes à poser : « Il faut qu’Ottawa, comme les États-Unis et l’Europe, impose le remboursement des billets à des compagnies aériennes qu’il s’apprête à aider généreusement. Il est inacceptable que des gens qui ont acheté de bonne foi un voyage pour leur famille, avant même la pandémie, se fassent dire de renoncer au voyage et à l’argent! Il faut aussi que le gouvernement redonne confiance aux Québécois et aux Canadiens en resserrant les directives aux frontières aériennes comme terrestres pour ne permettre que le commerce et les déplacements essentiels. Il doit aussi, comme les experts le suggèrent, demander des tests au départ et à l’arrivée, et superviser lui-même de façon étroite les quarantaines»,

Dans ce contexte, le chef du Bloc Québécois, Gabriel Ste-Marie et Yves Perron assurent Messieurs Trudeau et Rodriguez d’une collaboration sincère parce que c’est sans aucun doute ce que les Québécois attendent de leurs élus.