La STQ ajoutera trois nouveaux traversiers électriques pour moderniser sa flotte

Photo courtoisie. Geneviève Guilbault, vice-première ministre du Québec

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, et la Société des traversiers du Québec (STQ) sont heureuses d’annoncer qu’elles lancent aujourd’hui un projet d’acquisition de trois traversiers électriques rechargeables destinés aux traverses de L’Isle-aux-Coudres et de Sorel-Tracy. Cet investissement de 191,5 M$ permettra d’améliorer le service de traverse sur le réseau de la STQ.

Les nouveaux navires pourront être utilisés autant aux traverses de Sorel-Tracy que de L’Isle-aux-Coudres. Ils amèneront la robustesse et la flexibilité nécessaire à la STQ pour améliorer la fiabilité et la prévisibilité du service. La livraison du premier navire est estimée à 2029.

Objectif : moderniser la flotte de navires

Les dernières années ont démontré la nécessité d’investir dans l’entretien et l’achat de nouveaux équipements afin d’assurer le meilleur service possible dans chacune de ses traverses. Rappelons que les services de la STQ visent notamment à désenclaver les régions insulaires du Québec, relier les tronçons d’une même route nationale et offrir des services de traversiers interrégionaux qui contribuent à désengorger certaines routes nationales. L’ajout de ces trois traversiers permettra à la STQ de mieux remplir sa mission et d’utiliser les navires présentement en fonction à la traverse de Sorel-Tracy et à celle de L’Isle-aux-Coudres comme navires de relève dans ses autres traverses. L’organisation pourra ainsi offrir plus de prévisibilité et de polyvalence à l’ensemble de sa clientèle.

Ce projet s’arrimera également à deux autres projets majeurs de la STQ visant la modernisation des infrastructures terrestres des traverses concernées, soit celles de Sorel-Tracy et de L’Isle-aux-Coudres. Ces deux projets sont présentement à l’étape du dossier d’opportunité.

Une technologie verte et fiable

Afin de lutter contre les changements climatiques, la STQ a choisi l’achat de navires électriques rechargeables, une technologie éprouvée à travers le monde dans le domaine maritime. Ils permettront une réduction substantielle des émissions de gaz à effet de serre. À titre d’exemple, seulement pour la traverse de Sorel-Tracy, ce projet permettra de réduire annuellement les émissions d’environ 4 450 tonnes de CO2, soit l’équivalent du retrait d’environ 1 000 voitures à essence sur nos routes.

« Ce projet démontre notre volonté d’action et notre leadership dans la lutte aux changements climatiques. En plus de réduire l’émission de GES, ce projet permettra à la STQ d’améliorer la fiabilité et la prévisibilité du service au bénéfice des usagers des traverses. Notre gouvernement a pleinement confiance en l’expertise maritime de la Société des traversiers du Québec pour mener à bien ce projet d’envergure pour tout le Québec et je salue leur travail en ce sens », a déclaré, par voie de communiqué, la ministre Guilbault.

« Je suis extrêmement fière de lancer officiellement ce projet qui se prépare depuis déjà quelques mois au sein de la STQ. L’objectif de notre organisation est clair, fournir un service fiable et prévisible dans l’ensemble des régions que nous desservons. Ce projet s’inscrit en ligne directe avec cette visée en donnant à la STQ les moyens de ses ambitions par le renouvellement de sa flotte opérationnelle. J’ai pleinement confiance en nos équipes pour diriger ce projet d’envergure et je suis certaine que les Québécoises et les Québécois seront fiers de la STQ et de leurs nouveaux navires », a ajouté Greta Bédard, présidente-directrice générale p.i. de la Société des traversiers du Québec.

Étape à venir

La première étape du projet sera de réaliser le dossier d’opportunité qui permettra à la STQ de bien déterminer les besoins et les exigences du projet. La STQ va publier dans les prochains jours des appels d’offres pour les services professionnels requis pour la réalisation du dossier d’opportunité et du dossier d’affaires. Le processus entamé par la STQ s’inspire de la Directive sur la gestion des projets d’infrastructures publiques et s’arrime aux meilleures pratiques de l’industrie maritime pour la planification d’un tel projet.