La sentence des Guévremont reportée en avril 2021

Photo courtoisie Facebook

La sentence de deux hommes, le père et le fils, reconnu coupable d’infraction en matière de pornographie juvénile, a été reportée en avril 2021.

Jean Guévremont-Morin, 36 ans, et Alain Guévremont, 69 ans, étaient de retour au palais de justice de Joliette, le 26 novembre pour leur sentence devant le juge Claude Lachapelle.

Mais les deux accusés ont dû changer d’avocate, puisque celle qui les représentait a quitté le bureau d’aide juridique de Joliette. C’est dont Me Marie-Eve Laramée qui a pris la relève de Me Jessica De Stefano.

Me Laramée a expliqué au juge Lachapelle, que compte tenu qu’elle venait à peine de rentrer au dossier, de la nature des accusations et de sa complexité, surtout pour M. Guévremont-Morin, elle demandait une remise pour pouvoir se familiariser avec la preuve et des rapports (présentenciels et évaluation sexologique) qui avaient été demandés à la dernière audience.

C’est ainsi que les représentations sur la peine d’Alain Guévremont auront le 23 avril 2021. Ceux de son fils Jean se tiendront le 1er avril. D’ici cette date, Jean Guévremont-Morin reste détenu de façon préventive.

Guévremont-Morin avait plaidé coupable, le 19 août dernier à 17 chefs d’accusation soit à 12 chefs de leurre informatique, d’incitation à des contacts sexuels, d’avoir exhibé ses organes génitaux  devant un groupe de personnes de moins de 16 ans, d’avoir accédé à de la pornographie juvénile, d’avoir distribué de la pornographie juvénile et d’avoir possédé de la pornographie juvénile et à deux chefs de bris de condition.

La Couronne, représentée par Me Ariane Roy-Drouin avait demandé un arrêt des procédures sur 22 chefs à la suite des plaidoyers de culpabilité de l’accusé. Les infractions se sont déroulées entre le 1er janvier 2006 jusqu’au 31 janvier 2018. https://lanauweb.info/jean-guevremont-morin-plaide-coupable/

De son côté, Alain Guévremont avait plaidé coupable à des chefs d’accession et de possession de pornographie juvénile, deux chefs par voie sommaire. La Défense entend contester la constitutionnalité de la peine minimale pour cet accusé.