La MRC de Joliette bien positionnée pour faire face à un ralentissement économique

Photo courtoisie Mélanie Émond

La MRC de Joliette est en bonne posture pour faire face au possible ralentissement économique prévu dans les premiers mois 2023.

C’est le constat qui se dégage de la présentation faite par le directeur-général de la Corporation de Développement Économique de la MRC de Joliette (CDÉJ), Nicolas Framery, lors du dernier dîner de 2022 de la Chambre de Commerce du Grand Joliette, qui s’est tenu le 5 décembre dernier au Château Joliette.

D’entrée de jeu, M. Framery a fait un état de la situation économique du Québec et de la MRC. Très affectée par la pandémie, l’économie a connu une forte relance, avec une croissance du PIB, une consommation de biens supérieure à son niveau d’avant pandémie au Canada (hausse de 5,9 %). Le taux de chômage est équivalent à son niveau avant pandémie (Lanaudière = 4.4 % octobre 2022 vs 4 % en 2019). Enfin, les investissements des entreprises qui se sont redressés au Canada (185,3 M$ T2 2022 vs 186,5 M$ T1 2020). La surchauffe de l’économie a alimenté l’inflation qui a atteint un sommet jamais inégalé en 40 ans, avec plus de 8.1 % en juin 2022.

Malgré une hausse des taux d’intérêt qui vise à calmer le jeu et à ramener à une certaine normale, l’inflation devrait être à la hausse pour une bonne partie de 2023.

Avec la pandémie, les entreprises ont dû faire face à plusieurs enjeux soit une pénurie de main-d’oeuvre persistante, une hausse coûts des intrants et des taux intérêt pour l’approvisionnement (COVID + Ukraine). Les  enjeux en lien avec les transports (ex. travaux du tunnel Hyppolyte-Lafontaine), la transition numérique + cyber-risques, les changements des attentes des travailleurs dans l’organisation du travail ainsi que les enjeux externes (ex. pénurie de logements, absence de places en garderie, etc.) ont touché les entreprises d’ici au cours des derniers mois.

Au niveau des perspectives, Nicolas Framery s’attend à ce que le taux de la Banque du Canada se rendra à 4% dans les prochains mois. Il y aura une légère contraction de l’économie qui pourrait occasionner une légère hausse du taux de chômage. La croissance économique sera nulle (plusieurs secteurs où ça se ressent) alors qu’on s’attend à une baisse de la consommation des ménages. Enfin, on prévoit une correction du marché de l’habitation.

Le creux de vague est attendu le printemps prochain mais le risque d’effondrement reste faible pour le DG de la CDÉJ

L’anxiété des entreprises est occasionnée par plusieurs facteurs notamment la pandémie, la guerre en Ukraine et l’inflation.

Le développement économique change

Nicolas Framery a aussi parlé de l’évolution de la notion du développement économique et du changement de culture.

« Historiquement, la fonction du développement économique était orientée vers la croissance des parcs industriels, la création d’entreprises et la création d’emplois (culture d’investissement). En ce moment,  on constate un mouvement de fonds vers une transformation des économies et l’intégration des limites biophysiques des territoires »,  a souligné le gestionnaire.

Il y a donc nécessité d’une concertation et collaboration entre les acteurs, une diversification des compétences sont demandées et un développement qui doit être plus réfléchi,

Les orientations de la CDÉJ sont sur trois axes soit le développement local et régional, l’entrepreneuriat et performances des entreprises ainsi qu’une CDÉJ performante.

Notons enfin qu’au cours des deux dernières années, l’organisation est passée de 7 à 16 ressources pour faire face aux défis de demain.

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