Ce n’est pas avant le 23 mars qu’une date de procès pourrait être choisie dans le dossier de Gilles Croze.
Celui qui est surnommé le « bourreau de Lanaudière », était de retour au palais de justice de Joliette, en matinée, le 20 janvier, pour la suite des procédures.
La cause a été reportée au 23 mars prochain pour prise de position finale. D’ici là, un juge gestionnaire sera saisi du dossier et pourra trancher sur certaines requêtes et sur des admissions en vue d’un éventuel procès. À la suite de cet exercice, il sera possible de fixer de procès avec la bonne durée.
L’accusé, maintenant âgé de 66 ans, de Saint-Charles-Borromée, fait face à 77 chefs d’accusation dont voie de fait, agression sexuelle, voie de fait causant des lésions corporelles, d’agression armée, de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, d’attentat à la pudeur, de menaces de mort, de séquestration, de grossière indécence, d’inceste, de s’être fait passer pour une personne morte ou vivante dans l’intention d’obtenir un avantage pour lui-même, d’avoir braquer une arme à feu et d’avoir manipulé une arme à feu de manière négligente.
Les faits se seraient déroulés sur une période de 40 ans dans plusieurs villes ou municipalités de la région de Lanaudière, à Montréal ainsi qu’au Nouveau Brunswick. Il aurait fait au total 17 présumées victimes.
Il a été cité à procès, en novembre dernier. Il a échoué à deux reprises dans sa tentative de reprendre sa liberté en attendant son procès. Juste avant Noël, la Cour supérieure du Québec a rejeté la requête en Habeas Corpus de M. Croze, qui estimait que sa détention était illégale car il n’avait pas accès aux soins de santé nécessaire en prison. L’accusé éprouverait de nombreux problèmes de santé dont un cancer.