La CSN lance une campagne contre les maternelles 4 ans

Photo courtoisie

Dans le cadre de la Fête internationale des travailleuses et des travailleurs, le Conseil Central de Lanaudière a dévoilé, le 1er mai, les grandes lignes d’une vaste campagne de la CSN contre les maternelles 4 ans.

Ainsi, un rassemblement festif aura lieu le 11 mai prochain au parc Antonio-Barrette de Joliette. « Cet événement populaire et familial est l’occasion de rappeler à nos élus le Québec que nous voulons. Une chose est certaine, c’est que nous ne voulons pas des maternelles 4 ans mur à mur », a déclaré en conférence de presse, Patricia Rivest, présidente par intérim du Conseil Central de Lanaudière.

« Au lieu d’investir des sous inutilement dans les garderies 4 ans, dans ces maternelles 4 ans, le gouvernement devrait mettre de l’argent dans les services déjà régis et qui fonctionnement très bien selon les experts. Tous les spécialistes disent que les Centre de la Petite Enfance (CPE) sont les meilleurs endroits pour assurer le développement. Pourquoi changer une formule gagnante pour les enfants ». explique Lili Tremblay, présidente du syndicat régional des CPE de Lanaudière.

Il y aura des jeux gonflables lors de la fête familiale du 11 mai qui se tiendra en 11h et 14h. Il y aura aussi un dîner aux hot-dogs et aux hamburgers.  On profitera de l’occasion pour discuter avec les parents présents sur ce projet des maternelles 4 ans.

Mme Tremblay rappelle que les éducatrices sont formées et diplômées pour faire du dépistage précoce. « Le problème c’est qu’on n’a pas les ressources pour le suivi à faire auprès les enfants par manque de spécialistes dans la région ou par manque de financement dans les CPE », a-t-elle mentionné.

De son côté, la présidente du syndicat des travailleuses de garde en milieu familial de Lanaudière, Shany Leblanc, souligne que les services de garde éducatifs en milieu familial offrent des services qui permettent un lien d’attachement fort, sécuritaire et stable. « Nos ratios sont bien meilleurs qu’à l’école. Nous pouvons répondre convenablement aux besoins des enfants en plein développement. Que se passera-t-il à l’école ? Le gouvernement fait dans l’improvisation alors qu’il est encore temps de reculer pour le bien des enfants et le modèle que l’on défend », a-t-elle déclaré en guise de conclusion.