La Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Montcalm préoccupée par les impacts des travaux sur la 25

Courtoisie

Le 7 avril dernier un tronçon de la route 25 nord s’affaissait à la hauteur du kilomètre 44 à Saint-Roch ouest, entraînant sa fermeture. Le 12 avril, le tronçon sud de la route était également fermé par mesure préventive, occasionnant la fermeture totale de cette portion d’une importante voie d’accès à notre MRC.

Les travaux de réfection devraient débuter dans la semaine du 1er mai et se poursuivre sur une période de plus de deux mois, causant ainsi de sérieux inconvénients à la libre circulation des biens et des personnes entrant ou sortant de notre territoire et ce, à une période où l’achalandage, notamment touristique, est à son plus haut niveau.

La Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Montcalm est préoccupée par les impacts de cette situation qui a une incidence directe tant sur la vie des résidents que sur celle des entreprises qui risquent de subir une baisse d’achalandage à l’aube de la haute saison. L’autoroute 25 est un axe de circulation majeur pour la région. Elle permet un accès à la région de Montréal pour une partie du nord de Lanaudière. Selon le ministère des transports, le débit journalier de ce tronçon de l’autoroute 25 est de 28 000 véhicules par jour (incluant les deux directions).

 

La qualité du réseau routier est l’un des facteurs les plus importants pour le développement économique et la compétitivité d’une région. La fluidité du transport et l’accès à la région métropolitaine est un enjeu majeur pour nos entreprises. (marchés, ressources humaines, etc.) Nous devons pouvoir compter sur des infrastructures routières qui supporte le développement économique de la région.

La Chambre invite le ministère des Transports à faire une priorité de la réfection de la route 25  et à tout mettre en œuvre pour accélérer les travaux, tant au niveau des prises de décision qu’à celui des travaux eux-mêmes, en conformité avec les précautions d’usage que nécessitent une telle opération.

Le ministère doit apporter des solutions aux périodes de congestion inévitables qu’entraine la situation, congestion qui risque de dissuader nombre de visiteurs à fréquenter notre MRC où à y transiter. Ne peut-il y avoir par exemple plus d’un chemin de détour, un transport temporaire vers la gare de Mascouche ou le terminus de Terrebonne ou la mise en service d’un site web pour inciter les résidents au co-voiturage?

La Chambre invite le ministère à faire preuve d’imagination et de créativité pour atténuer le plus possible les inconvénients causés à la population et les préjudices que nos gens d’affaires auront à subir. Il nous apparait que s’offre au  ministère des Transports une superbe occasion de redorer un blason quelque peu terni ces derniers temps.