Judith Sicard, candidate pour Québec solidaire dans la circonscription de Joliette, est d’avis qu’il est plus que temps d’améliorer l’accessibilité aux services de santé et aux services sociaux.
Après cinq grandes réformes faites par les gouvernements libéraux et péquistes depuis les années ‘90, les problèmes dans le réseau de la santé et des services sociaux ne font que s’accroitre. L’urgence du CHRDL déborde trop souvent, les citoyens ont de la difficulté à obtenir un rendez-vous dans des délais raisonnables avec un médecin, et encore trop de personnes attendent beaucoup trop longtemps pour avoir accès à un médecin de famille.
Le budget de la santé rogne 40% des impôts des contribuables québécois.es, sans leur permettre d’avoir accès à des soins de qualité et adaptés à leurs besoins. Selon Judith Sicard, le problème du système n’en est pas seulement un de sous-financement, mais également de mal-financement. La réforme du ministre Barrette a accordé des augmentations de rémunération indécentes aux médecins, ce qui a entrainé un sous-financement des soins et des services de première ligne.
La centralisation absolue des décisions au niveau ministériel a eu pour effet de déstabiliser l’organisation des soins et des services. Le personnel des 26 installations du Nord de Lanaudière peine à se remettre de cette réforme et le manque de main d’œuvre est criant. C’est sans compter qu’il n’y a toujours pas assez de services à domicile pour répondre aux besoins de nos aînés.
De plus, certains CHSLD, dont celui de Ste-Élisabeth, sont dans un état préoccupant, sinon critique. Comble de tout, la prévention en santé, qui doit absolument être faite en vue d’éviter certaines maladies chroniques qui sont d’ailleurs en hausse dans notre région, est un domaine qui a été laissé pour compte au profit du curatif.
Un gouvernement solidaire rétablira un réseau de santé et de services sociaux public, universel, gratuit et accessible. Plusieurs citoyen.e.s s’interrogent sur le « comment » de la chose. Or, il s’avère qu’à Québec solidaire, nous avons un plan clair. Nous réduirons la rémunération des médecins de 12% pour la ramener au niveau de l’Ontario.
Nous nous doterons également d’une politique pharmaceutique en créant Pharma Québec, qui est un pôle public d’achat, de fabrication et de recherche en médicament en plus d’une assurance médicament universelle. Cette mesure nous permettra de réduire le prix des médicaments de 40% et d’ainsi réaliser des économies de 2 510 millions $.
Ces deux mesures nous permettront de réinvestir dans la prévention, les services de santé et les services sociaux de première ligne, ainsi que dans les services aux ainés et aux proches aidants. La santé est un enjeu primordial, et nous devons absolument effectuer un changement cap dans la manière dont est géré notre système. Parce que prendre soin de sa santé, c’est s’offrir un système qui puisse répondre aux besoins de toute la population.