L’homme d’affaires Jimmy Mondor y est allé d’une profession de foi sur la région d’Autray ainsi que ses attraits.
M. Mondor agissait à titre de conférencier invité à la sixième édition du souper tournant d’Axé-Compétences D’Autray, qui avait lieu le 19 novembre dernier.
« Je suis un gars de la régon, de Lanoraie. J’adore la région, sa géographie, et économiquement, les nombreuses opportunités qu’elle offre », a-t-il déclaré alors qu’il interagissait avec Danielle Tardif, conseillère stratégique aux technologies numériques et à l’innovation chez Lanaudière Économique.
Il a décidé de suivre les traces de plusieurs membres de sa famille. « Il y en a beaucoup qui sont entrepreneurs notamment dans le domaine du transport. Moi, je n’ai aucun talent dans ça. Moi les flat et laver des trucks, j’étais zéro dans ça. On m’a envoyé dans le commerce de détail, et j’ai trouvé ma place dans ça », a-t-il ajouté avec humour.
Pour l’homme d’affaires, le réseautage a été une belle occasion pour lui d’aller chercher d’autres opportunités qui n’étaient pas nécessairement prévues dans son plan de carrière.
M. Mondor a parlé des nombreux avantages de la région d’Autray qui font qu’elle est attrayante à ses yeux. « Nous sommes à l’envers du trafic, noua sommes très bien situé géographiquement, nous avons plusieurs entreprises qui se démarquent dans plusieurs domaines et le coût de la vie est moins élevé. On ne valorise pas assez la région », a-t-il plaidé.
Pour l’homme d’affaires, il faut être en action pour combattre la pénurie de main-d’œuvre et non en réaction. Il est constamment en mode recherche de solutions et mise notamment sur la conciliation travail-études et offrir des horaires flexibles,
Jimmy Mondor est président du Groupe Mondor qui est propriétaire du IGA de Berthier, d’une quinzaine de stations-service dans la région de Lanaudière et ailleurs au Québec, en plus d’être l’un des investisseurs de Beignes d’Antan. Le Groupe Mondor possède enfin plusieurs bars laitiers, les crémeries l’Avalanche en plus d’investir dans l’immobilier.
« Je m’intéresse à l’immobilier car j’aime bien revaloriser. Le vieux Berthier manque peut-être d’amour, mais une ou deux bâtisses à la fois, on va réussir à faire quelque chose de beau », a-t-il fait valoir.
Plus de 110 personnes ont assisté à cette soirée de réseautage qui s’est déroulée au club de golf de Berthier.