Jean Guévremont-Morin plaide coupable

Photo courtoisie Facebook

Un résident de 36 ans, de Saint-Charles-Borromée, arrêté pour plusieurs infractions de nature sexuelle à l’été 2018, a décidé de régler ses comptes avec la justice.

Jean Guévremont-Morin a plaidé coupable, en fin de journée, le 19 août, au palais de justice de Joliette  à 17 chefs d’accusation soit à 12 chefs de leurre informatique, d’incitation à des contacts sexuels, d’avoir exhibé ses organes génitaux  devant un groupe de personnes de moins de 16 ans, d’avoir accédé à de la pornographie juvénile, d’avoir distribué de la pornographie juvénile et d’avoir possédé de la pornographie juvénile et à deux chefs de bris de condition.

La Couronne, représentée par Me Ariane Roy-Drouin a demandé un arrêt des procédures sur 22 chefs à la suite des plaidoyers de culpabilité de l’accusé. Les infractions se sont déroulées entre le 1er janvier 2006 jusqu’au 31 janvier 2018.

Selon le résumé des faits présenté devant le juge Claude Lachapelle, il y a eu 10 dénonciations de la compagnie Skype concernant deux noms d’utilisateurs ayant téléversé 10 fichiers d’images de pornographie juvénile entre le 26 décembre 2017 et le 22 janvier 2018,

Ces images montrent des fillettes pouvant être âgées entre 2 et 13 ans en train de se faire pénétrer par un homme adulte, faire des fellations, se toucher sexuellement entre elles, dasn des poses où l’accent est placé sur l’anus et la vulve.

39 fichiers graphiques et deux vidéos de pornographie juvénile ont été retrouvés dans son ordinateur portable. Il y a eu aussi 22 fichiers de pornographie juvénile transféré par deux noms d’utilisateurs de l’accusé.

Dans une déclaration qu’il a faite aux policiers lors de son arrestation, le 25 juillet 2018, il a déclaré avoir commencé vers 2006 à communiquer avec des filles pour avoir des photos nues d’elles. Il a supprimé ces photos en 2016.

L’accusé a admis avoir eu des conversations sexuelles avec quatre jeunes filles  d’âge mineur de moins de 16 ans, ainsi qu’avec un groupe de personnes âgées de moins de 18 ans et de moins de 16 ans.

Entre février 2013 et juin 2017, le trentenaire charlois s’est retrouvé dans des conversations avec  13 jeunes filles âgées de moins de 16 ans ou se présentant comme telles dans lesquelles  il  s’est exhibé en envoyant des images de son pénis et en se montrant et se masturbant sur caméra.

Remis en liberté deux fois

Jean Guévremont-Morin avait été arrêté une première fois, le 25 juillet 2018 et avait été accusé de leurre informatique et d’avoir possédé, distribué et accédé à de la pornographie juvénile ainsi que d’avoir transmis du matériel pornographique à un mineur.

À la suite de l’analyse de son ordinateur qui avait été saisi lors d’une perquisition, le Directeur des Poursuites Criminelles et Pénales a autorisé le dépôt de 39 chefs d’accusation en 2019.

À ce moment-là, au terme d’une première enquête sur remise en liberté, il avait obtenu un obtenu un cautionnement moyennant une promesse de respecter plusieurs conditions.

Or, il avait été arrêté, le 27 septembre 2019 pour avoir brisé ses conditions. En effet, il a, entre le 13 mars 2019 et au moment de son arrestation, possédé ou avoir utilisé un ordinateur alors qu’il lui était interdit d’en posséder un, en plus d’avoir utilisé internet malgré une condition lui interdisant cela.  Au terme d’une seconde enquête caution, Le juge Claude Lachapelle avait ordonné, le 7 octobre 2019, sa détention jusqu’à la fin des procédures.

La Couronne et la Défense, représentée par Me Jessica De Stefano, de l’Aide Juridique ont demandé au juge la confection d’un rapport présentenciel et d’une évaluation sexologique.

L’accusé reviendra en cour le 27 novembre pour les représentations sur la peine à imposer.

De son côté, le père de Jean Guévremont, Alain, âgé de 69 ans, a plaidé coupable à des chefs d’accession et de possession de pornographie juvénile, deux chefs par voie sommaire. Pour lui aussi, il y a aura la confection d’un rapport présentenciel et d’une évaluation sexologique. Il sera de retour également le 27 novembre prochain.

Lors de l’arrestation du duo à l’été 2018, le père et le fils étaient des bénévoles avec les Sportifs Pétroles Bélanger de Joliette. Dès la médiation de l’affaire, l’organisation des Sportifs avait annoncé que ceux-ci ne faisaient désormais plus partie de l’organisation.