Internet haute vitesse et téléphonie cellulaire en région : Ça presse!

Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Yves Perron, candidat du parti dans Berthier—Maskinongé, ont demandé le transfert au Québec des sommes prévues par le fédéral pour implanter Internet haute vitesse et la téléphonie cellulaire en région. Le Bloc souhaite ainsi aider le gouvernement du Québec à remplir son engagement de brancher le Québec au complet d’ici 2022.

« Ça fait 15 ans qu’on parle de brancher les régions et encore aujourd’hui, la stratégie des libéraux a pour objectif d’y arriver seulement dans 10 ans. Si c’était le fédéral qui était en charge, nos régions attendraient encore l’électricité ! Le gouvernement du Québec veut brancher tout le monde d’ici 2022. Pour y arriver, il faut qu’Ottawa transfère immédiatement à Québec 500 millions $ pour Internet haute vitesse et la téléphonie cellulaire. L’argent doit être disponible là où le travail se fait : chez nous », a déclaré Yves-François Blanchet.

Dans son budget 2019, le gouvernement fédéral s’est engagé à 100 % des foyers et entreprises d’ici 2030 partout au Canada. Il y a deux semaines, le premier ministre du Québec, François Legault, a reproché au gouvernement fédéral de ne pas être « haute vitesse » dans le dossier.

Le Bloc Québécois demande donc aux partis fédéraux de s’engager à verser en bloc et sans condition 500 millions $ à Québec dès le retour en Chambre afin d’aider Québec à déployer Internet haute vitesse et la téléphonie cellulaire partout sur le territoire québécois via ses propres initiatives.

Le Bloc Québécois souhaite également agir pour que le CRTC, lorsqu’il met en enchères un spectre de fréquences sans fil, force les entreprises à s’engager à développer la téléphonie cellulaire en région, même dans les marchés peu ou pas rentables.

« Tout le monde sait que le développement économique en région, c’est impossible sans Internet haute vitesse et couverture cellulaire. Pas une famille n’ira s’établir là où elle n’aura pas accès aux services de base. Pas une entreprise ne peut faire affaire dans ces conditions. Et c’est incontournable pour la sécurité des automobilistes sur l’ensemble de notre réseau routier. Le Québec n’a pas le luxe d’attendre 10 ans. Il faut agir immédiatement pour la vitalité de nos régions », a conclu Yves-François Blanchet.