Un quinquagénaire qui a mis le feu à un immeuble à logement de Lanoraie pourrait écoper d’une peine de pénitencier pour son geste.
Bernard Boivin, 56 ans, était de retour au palais de justice de Joliette, en matinée, le 23 juin, pour les représentations sur sentence.
La Couronne, représentée par Me Louis-Christian Boisvert a réclamé une peine de pénitencier dont la durée est laissé à la discrétion du juge Claude Lachapelle, chargé de ce dossier.
« M. Boivin ne démontre aucun remords et il n’y a pas eu de prise de conscience jusqu’à maintenant. Il y a plus de facteurs aggravants qu’atténuants », a plaidé Me Boisvert.
De son côté, Me Gilles Pombert, pour l’accusé, a suggéré une peine de 90 jours discontinus avec 240 heures de travaux communautaires. « Le geste de mon client n’était pas prémédité et il y avait une certaine désorganisation de sa part, la nuit de l’événement », a mentionné l’avocat.
À quelques semaines de subir son procès, Bernard Boivin, avait plaidé coupable, en mars dernier, d’avoir intentionnellement ou sans se soucier des conséquences de son acte, causé par le feu ou par une explosion, un dommage à un bien qui ne lui appartenait pas en entier, à savoir un immeuble à logements.
Les deux logements du rez-de-chaussée étaient inoccupés, tandis que deux personnes se trouvaient à l’étage. C’est un des logements du rez-de-chaussée qui avait été surtout endommagé, mais les dommages étaient plutôt mineurs avait révélé, à l’époque, la Sûreté du Québec.
C’est la deuxième fois que M. Boivin plaide coupable à un chef d’incendie criminel, devant le même juge, en lien avec cet évènement. Il avait reconnu sa culpabilité une première fois, en janvier 2020, avant de retirer son plaidoyer de culpabilité.
Le juge Lachapelle rendra sa décision le 2 août prochain.