Il aurait fait 14 victimes pendant plus de 40 ans

Photo courtoisie

Un pédophile sexagénaire de Saint-Charles-Borromée auraient commis de gestes à caractère sexuelle sur une douzaine de victimes sur une période de plus de 40 ans.

Gilles Croze, 65 ans, a brièvement comparu cet après-midi (5 juin) au palais de justice de Joliette, devant le juge Jean Roy pour faire face à 62 chefs d’accusation.

Il s’agit d’accusations d’agressions et d’attouchements sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, d’enlèvement, de séquestration, de leurre, d’avoir participé à un adultère ou une immoralité sexuelle, de menaces, de voies de fait causant des lésions et de voies de fait armées. L’homme avait été arrêté à son domicile, la veille, en fin de journée, par les enquêteurs des enquêteurs des crimes majeurs de la Sûreté du Québec.

Les gestes reprochés à l’accusé se seraient déroulés sur une période de 46 ans sur 14 présumées victimes, entre 1973 et cette année, dans plusieurs municipalités de la région (Joliette, Sainte-Charles-Borromée, Saint-Jean-de-Matha, Saint-Paul et Sainte-Mélanie), sur la Rive-Sud de Montréal ainsi que dans le secteur d’Edmundston au Nouveau-Brunswick.

Vomissures et excréments de lapin

Selon les informations obtenues par le Journal de Montréal, Gilles Croze aurait agressé sexuellement des femmes, des fillettes et des garçons de son entourage.

Il aurait même forcé des enfants à manger leurs vomissures en plus de tuer leur animal domestique devant eux.

Il aurait violé à plusieurs reprises les présumées victimes d’âge adulte. Il aurait frappé celles-ci, tenté de les étrangler en plus de lancer des objets.

Toujours selon les informations du Journal de Montréal, il aurait forcé une femme atteinte de déficience intellectuelle à manger un sandwich aux excréments de lapin, et ce, devant des enfants.

Gilles Croze., qui possède un lourd casier judiciaire, a déjà été condamné, par le passé, à six mois d’emprisonnement pour contact sexuel.

La Couronne, représentée par Me Arianne Roy-Drouin s’est objectée à la remise en liberté de l’accusé. Celui-ci, représenté par Me Roxanne Mireault, reviendra devant le tribunal le 11 juin pour son enquête caution pour la forme. D’ici là, il lui sera interdit de communiquer de quelque façon qe ce soir avec les présumées victimes ainsi que les membres de leur famille.

Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée.

La SQ croit que Gilles Croze pourrait avoir fait d’autres victimes. Toute information au sujet de cet homme ou de ses agissements peut être transmise de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800-659-4264.