Histoire sordide d’agression sexuelle à Saint-Lin

Photo d'archives

Une sordide histoire d’agression sexuelle impliquant des enfants a connu partiellement son dénouement au palais de justice de Joliette, en fin de matinée, le 5 mai.

En effet, un homme et une femme de 31 et 30 ans, qui étaient en couple au moment des événements, ont plaidé coupable à 16 accusations de nature sexuelle, soit possession, distribution et production de pornographie juvénile, d’agression sexuelle, de contact sexuel, d’incitation à des contacts sexuels. L’homme a aussi plaidé coupable à un chef supplémentaire d’inceste.

Les deux accusés, dont on ne peut dévoiler leur identité, ont commis ces gestes entre juin 2010 et octobre 2016, à Montréal, Saint-Lin et Québec. L’enquête dans ce dossier a débuté à l’été 2015 après que Skype a découvert qu’il avait eu téléversement d’un fichier contenant de la pornographie juvénile. Il s’agissait d’une photo de l’accusé nu en érection avec une fillette de 5-6 ans qui portait des vêtements sexy. La fillette était celle des accusés.

Selon le résumé des faits scabreux, présenté par Me Roxanne Gagné, de la Couronne, les accusés ont pris des photos suggestives de la fillette dans la chambre de ceux-ci à Saint-Lin, via un téléphone cellulaire.

Lorsque rencontrée par les enquêteurs, la fillette a expliqué que son père a tenté d’entrer son pénis dans vulve et ses fesses. Des gestes de fellation ont aussi été faits par l’enfant, dont la technique a été montrée par la mère. Des cunnilingus ont aussi eu lieu par le biais des parents.

Le couple de Saint-Lin a aussi rencontré un couple de Québec via internet. Après des échanges sur le web, les deux couples se sont rencontrés en personne. Dans la même chambre, où tous les adultes et une fillette de chaque couple étaient présents, des cunnilingus ont été faits par les femmes alors que l’homme de Saint-Lin encourageait verbalement ces gestes.

De plus, l’ancien couple a eu plusieurs conversations avec d’autres utilisateurs Slype et WhatsApp. Dans celles-ci, l’homme et la femme ont parlé de comportements de bestialité envers les animaux soit des chiens et des chevaux. Des images et des vidéos ont été enregistré par les accusés et transmis à d’autre interlocuteurs.

Lors du plaidoyer de culpabilité, les deux accusés ont démontré peu d’émotion devant le juge Normand Bonin. La jeune femme a cependant essuyé quelques larmes vers la fin de l’audience.

Un rapport présentenciel et une évaluation sexologique ont été demandé par les avocats au dossier. Les deux accusés, détenus depuis le 6 juin 2016, reviendront en cour le 21 juillet pour les plaidoiries sur sentence.

 

 

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