C’est en prison que celui qui est surnommé le Bourreau de Lanaudière devra attendre son procès.
C’est la décision qu’a rendu le juge Normand Bonin au terme de deux jours d’audiences lors de l’enquête sur remise en liberté qui s’est terminée en fin de journée, le 19 février, au palais de justice de Joliette.
L’homme de 65 ans, de Saint-Charles-Borromée fait face à 77 chefs d’accusation dont voie de fait, agression sexuelle, voie de fait causant des lésions corporelles, d’agression armée, de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, d’attentat à la pudeur, de menaces de mort, de séquestration, de grossière indécence, d’inceste, de s’être fait passer pour une personne morte ou vivante dans l’intention d’obtenir un avantage pour lui-même, d’avoir braquer une arme à feu et d’avoir manipulé une arme à feu de manière négligente.
Les faits se seraient déroulés sur une période de 40 ans dans plusieurs villes ou municipalités de la région de Lanaudière, à Montréal ainsi qu’au Nouveau Brunswick. Il aurait fait 17 présumées victimes.
Une ordonnance de non-publication a été émise sur l’ensemble de la preuve présentée devant le tribunal, les plaidoiries des avocates au dossier que sur les motifs du juge Bonin.
Giles Croze est représenté par Me Nada Boumefthah alors qu’Ariane Roy-Drouin est la procure des poursuites criminelles et pénales dans cette affaire.
Le dossier a été reporté au 29 avril pour la forme.