Gabriel Ste-Marie claque la porte comme leader parlementaire du Bloc Québécois

Courtoisie

Dans un véritable coup de théâtre, le député de Joliette, Gabriel Ste-Marie, a  annoncé qu’il renonçait au poste de leader parlementaire du Bloc Québécois à compter du 26 février 2018.

 « Je pense qu’il est essentiel qu’il y ait un lien de confiance particulier, une espèce de communion d’idée, entre la chef et son leader parlementaire et ce n’est malheureusement pas le cas. Après plusieurs essais infructueux dus à notre incapacité à communiquer et nos différences de vues sur le travail parlementaire à Ottawa, je constate qu’il m’est impossible de remplir adéquatement les responsabilités de leader. Le Bloc Québécois est un parti indépendantiste qui doit en faire la promotion – évidemment ! – et c’est ma conviction la plus profonde, tout comme je persiste à croire que notre responsabilité première à la Chambre des communes est de défendre les intérêts des Québécoises et des Québécois et porter les consensus de l’Assemblée nationale. C’est en montrant les effets néfastes du fédéralisme sur la vie des gens et en faisant la démonstration que seuls des indépendantistes défendent sans compromis les intérêts du Québec que nous faisons avancer notre cause », a déclaré Gabriel Ste-Marie.

De son chef du Bloc, Martine Ouellet, a pour sa part réitéré, lors de son arrivée au caucus de son parti, en matinée le 26 février, que l’objectif premier du Bloc est de promouvoir l’indépendance.

Pas la première fois

Ce n’est pas la première fois qu’un différend éclate entre Gabriel Ste-Marie et le Bloc Québécois. En juin 2017, en compagnie de six autres élus, M. Ste-Marie avait déclaré que «Notre lien de confiance envers Martine [Ouellet] est affecté, et ça va prendre bien du travail pour le réparer».

On reprochait à Martine Ouellet de ne pas consulter les députés. À l’opposé, la chef estimait que ceux-ci refusaient de reconnaître sa légitimité.