Revue faits divers – janvier à mars 2019

Patrick Morin, Saint-Marceline, incendie
Photo courtoisie

Janvier

Le 2, la chaussée glissante serait à l’origine d’une perte de contrôle d’une ambulance en milieu de soirée à Saint-Lin-Laurentides. L’accident est survenu vers 21h30 sur la rue Sainte-Isidore. L’ambulance, qui transportait un patient, aurait percuté l’escalier d’un immeuble à condos. Heureusement, ni la personne transportée, ni les paramédics n’ont subi de blessures. Une seconde ambulance est venue récupérer le patient pour le conduire dans un centre hospitalier. L’immeuble à condos ainsi que l’ambulance impliqué dans la sortie de route ont été endommagés.

Photo courtoisie Robert Lebreux

Le 17, une agression armée a fait deux blessés dans un établissement licencié de la rue Lajoie Sud. Kevin Perreault-Dubuc, 22 ans, s’est rendu à cet endroit, avec un autre individu, afin d’avoir une discussion avec une des victimes qu’il connaissait déjà. Le ton a monté et l’accusé a asséné des coups de couteau à la victime ainsi qu’à un autre homme qui a voulu séparer les belligérants.  Les deux personnes blessés ne l’ont pas été gravement et ont rapidement obtenu leur congé d’hôpital. À la suite de l’agression, les deux suspects avaient quitté en véhicule. Les corps policiers avoisinants ont été avisés et ont effectué du ratissage et de la surveillance. Les deux suspects avaient été localisés en véhicule vers 22 h 30 dans le secteur de La Plaine, par le Service de police de Terrebonne.  Kevin Perreault-Dubuc, qui était le passager du véhicule, a pris la fuite à pied, mais les policiers avaient été en mesure de le retracer et de l’arrêter pour agression armée. Il a aussi proféré des menaces de mort envers deux policiers en plus d’entrave au travail des policiers.  Il avait été accusé de deux chefs d’agression armée, deux de voie de fait causant des lésions, un chef de menace de mort et entrave à un agent de la paix pour ces incidents.  Envoyé au CHDL pour y subir une évaluation psychiatrique afin de déterminer l’aptitude de l’accusé à subir son procès, il s’est évadé quelques jours plus tard avant d’être arrêté dans un logement de la rue Alphonse-Durand à Joliette. Remis en liberté sous conditions, Il a cependant à nouveau été appréhendé dans la soirée du 2 mars dernier après que les policiers de de la Sûreté du Québec du poste de la MRC de Joliette aient reçu une plainte concernant des menaces transmises par téléphone à une personne. Kevin Perreault-Dubuc avait plaidé coupable, le 9 avril, à une kyrielle d’accusations soit  deux chefs de menaces de mort, deux  d’entrave à un agent de la paix, deux bris de probation, agression armée, voie de fait causant des lésions corporelles, de menace, évasion d’une garde légale et bris de condition. Le juge Bruno Leclerc l’a condamné à trois ans de détention, le 10 juin.

Le 30, un violent incendie a complètement détruit, en début de soirée, le centre de rénovation Patrick Morin à Sainte-Marceline-de-Kildare. Les flammes ont débuté peu avant 19h15 dans la bâtisse située à l’angle du 10e Rang Sud et de la rue Principale. Le commerce avait été le tout premier centre de rénovation de la chaîne Patrick Morin. En 1960, Patrick Morin et son épouse, Denise Benny, avaient acquis deux moulins à scie et une quincaillerie à Sainte-Marceline. Aujourd’hui,  la chaîne compte 21 succursales à travers le Québec. Pour la municipalité d’un peu plus de 1500 habitants, il s’agit d’une perte importante. Le maire Morin espère que le centre de rénovation sera reconstruit car c’était le principal employeur.

Février

Le 6, un incendie d’origine accidentelle a causé des dommages importants à de la machinerie au garage municipal Saint-Calixte, en soirée, le 5 février. « L’incendie se serait déclaré vers 21h dans un véhicule. Heureusement, les pompiers sont intervenus rapidement ce qui a limité les dégâts», a expliqué en entrevue au Lanauweb, le maire Michel Jasmin. Selon les premières constatations, la structure du garage ne serait pas trop endommagée, un bon ménage est à prévoir. Par contre, deux tracteurs, deux camions 6 roues et quatre camions 10 roues qui sont non opérationnels à la suite de l’incendie. Une inspection a été nécessaire afin de déterminer combien de véhicules sont des pertes totales.

Mars

Le 7, un incendie d’origine inconnue a complètement détruit la Scierie Dumais de Saint-Jean-de-Matha, en début de soirée. Les pompiers de la municipalité ont reçu l’appel vers 18h pour un incendie de bâtiment commercial sur le rang Saint-Pierre. « À notre arrivée, il y avait un embrasement généralisé au niveau de la toiture. L’incendie est assez violent », a déclaré Yannick Paradis, directeur-adjoint du service des incendies à Saint-Jean-de-Matha. Il a fallu neuf heures de travail, à la cinquantaine de pompiers de présents, pour circonscrire le sinistre. Le froid a considérablement nui au travail des pompiers. Outre Saint-Jean-de-Matha, les pompiers de St-Damien, Sainte-Émilie-de-l’Énergie, Sainte-Béatrix, st-Alphonse-Rodriguez et Saint-Félix sont aussi venus en entraide.

Les nombreuses chutes de neige durant la période hivernale ont causé plusieurs effondrements de structures et de toitures.  Le 11, une partie importante de la bâtisse abritant l’École acrobatique Hopla s’est affaissée en fin d’avant-midi. L’affaissement a eu lieu peu avant 11h00 sur le boulevard Antonio-Barrette à Notre-Dame-des-Prairies. « C’est une entreprise qui effectuait le déneigement de la toiture qui nous a contacté. Personne ne se trouvait à l’intérieur de la bâtisse », a expliqué Patrick St-Louis, chef de la division prévention des pompiers de Joliette. La partie à gauche s’est complètement affaissée. L’École acrobatique Hopla a été relocalisée dans un autre local de Joliette. D’autres effondrement ont eu lieu à Joliette,  Saint-Cuthbert,  Saint-Lin et Saint-Paul.

Le 23, vers 17h30, les policiers de la Sûreté du Québec ont été interpellés pour un vol d’une remorqueuse qui venait de survenir dans le stationnement du CHDL. « Un individu s’est emparé de la remorqueuse qui se trouvait dans le stationnement de l’hôpital avant de prendre la fuite », avait alors expliqué le sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la SQ. Pelton venait tout juste d’obtenir son congé de l’aile psychiatrique du CHDL où il était soigné pour intoxication sévère. Les policiers, qui étaient déjà sur place pour un autre événement, s’étaient mis à la poursuite de la remorqueuse volée. Le suspect avait poursuivi sa course jusqu’à Saint-Ambroise et Rawdon refusant de s’immobiliser. Les policiers avaient alors tenté d’utiliser le tapis à clous dans le secteur de Rawdon mais la tentative avait échoué. Le fuyard avait continué sa route jusqu’à Sainte-Julienne avant de s’enliser dans le stationnement d’un magasin de la route 125. William James Pelton, 31 ans, de Paris, en Ontario, a plaidé coupable à toute les accusations portées contre lui, le 24 mai, au palais de justice de Joliette, soit un chef de vol de véhicule, délit de fuite, fuite, et conduite dangereuse et bris de condition concernant l’incident du 23 mars dernier. Il a aussi plaidé coupable à un chef de vol de caisse de bouteilles d’eau (dans une station-service Shell), de conduite dangereuse, de fuite, de recel d’un véhicule et de bris de probation concernant des faits survenus deux jours avant celui du 21 mars. Ce jour-là, l’accusé, qui venait de sortir de prison en Ontario, aurait volé un véhicule de marque Subaru avant de prendre la route vers le Québec pour se retrouver dans la région de Joliette. Une poursuite policière s’est enclenchée alors que le chauffard a omis e faire plusieurs arrêts obligatoires en plus de brûler plusieurs feux rouges. Les policiers ont arrêté la poursuite en raison de la dangerosité du fuyard. Celui-ci a été arrêté plusieurs minutes plus tard, après que son véhicule se soit enlisé à Repentigny.  Pelton a reçu une peine globale de 27 mois de prison. Le juge a cependant retranché une période de trois mois soit le temps fait en préventif.

Photo courtoisie