À moins d’une semaine du vote, le candidat du Bloc Québécois dans Berthier— Maskinongé, Yves Perron, invite les citoyen.ne.s à aller voter en grand nombre, le 21 octobre prochain, pour le seul parti capable d’appuyer à la fois l’ensemble des demandes du gouvernement du Québec sans ambiguïté, de tenir tête aux fervents du passage d’un d’oléoduc de pétrole sur son territoire et de s’engager dans la lutte aux changements climatiques avec vigueur : le Bloc Québécois.
« Être authentique, à votre écoute et dédié aux gens d’ici, tout en défendant vos valeurs et vos aspirations à Ottawa : voilà ce que j’ai à vous offrir. Pour la laïcité, le respect des champs de compétence du Québec, la défense de nos agriculteurs et de l’intégrité environnementale de notre territoire, ainsi que le développement durable dans Berthier—Maskinongé, je ne vous laisserai pas tomber! », a déclaré Yves Perron.
Demandes du gouvernement du Québec : le Bloc répond « oui » à tout!
À l’occasion des présentes élections fédérales, le gouvernement du Québec a effectué sept demandes aux chefs en lice, tant en matière de laïcité, d’immigration, de langue, de champs de compétence, que d’environnement. « Après avoir élu un gouvernement dans lequel beaucoup de Québécois.e.s semblent se reconnaître, il serait contradictoire, voire contre-productif, de voter pour un parti politique qui est contre ces demandes légitimes et raisonnables. Seul le Bloc est parfaitement en accord avec ces revendications, qui sont dans l’intérêt du peuple québécois. Nous allons porter la voix du Québec avec fierté! », a indiqué le candidat du Bloc Québécois.
« Nous avons récemment entendu Jagmeet Singh se réjouir que des villes canadiennes, comme Calgary, s’opposent à la loi québécoise sur la laïcité, remettre en doute notre compétence en intégration de l’immigration, refuser qu’il n’y ait qu’une seule déclaration d’impôt administrée par Québec, avoir l’intention de s’immiscer dans les champs de compétences exclusifs au Québec, dont la santé, et j’en passe. Avec le NPD, un parti centralisateur, on ne sait jamais à quoi s’attendre : son discours change d’une province à l’autre et d’une langue à l’autre. Du côté de Justin Trudeau et des Libéraux, ils semblent tout faire pour étouffer les volontés du Québec. Un triste spectacle », s’est-il désolé.
Non à un oléoduc de pétrole dans Berthier—Maskinongé, oui aux énergies propres!
« Au Bloc, nous prenons en compte la large mobilisation citoyenne contre le projet d’oléoduc Énergie Est, qui passerait chez nous, pour exporter du pétrole des sables bitumineux vers d’autres marchés, avec tous les risques que cela comporte. Pour nous, c’est un non catégorique! », a indiqué M. Perron. Le Bloc Québécois proposera plutôt un projet de loi pour affirmer sa souveraineté environnementale.
« Le Québec produit de l’énergie renouvelable propre, désire fabriquer plus de véhicules électriques et souhaite que la lutte aux changements climatiques rime avec prospérité. Le Canada est un État pétrolier, point à la ligne. Pour nous, il n’existe pas de compromis : c’est la fin complète des subventions aux énergies fossiles et un virage vers une transition énergétique payante pour le Québec et Berthier— Maskinongé! », a souligné le candidat.
Défense sans équivoque de nos agriculteurs
Le Bloc Québécois s’engage à présenter un projet de loi, dès le retour au Parlement, visant à interdire toute nouvelle brèche dans la gestion de l’offre dans les négociations commerciales, en excluant d’emblée l’agriculture, à moins que ce soit avantageux. « Nos producteurs laitiers, avicoles et d’œufs ont été sacrifiés trois fois de suite, par les conservateurs et les libéraux, dans les accords de libre- échange. Nous nous engageons à mettre fin à ce cycle de trahisons du fédéral et à défendre leurs intérêts avec conviction », a déclaré le candidat dans Berthier—Maskinongé.
Enfin, à l’instar des producteurs de porcs et du gouvernement du Québec, le Bloc Québécois demande la mise en place d’un programme fédéral de soutien au revenu pour les producteurs de ce secteur. « Devant une conjoncture internationale envers laquelle ils n’ont aucune prise, les producteurs de porcs sont actuellement laissés à eux-mêmes. Nous faisons face à une crise exceptionnelle qui mérite une intervention exceptionnelle. Nous répondons «présents» pour les défendre et les soutenir, comme il se doit », a conclu Yves Perron.