Le troisième suspect arrêté en lien avec une double agression armée, survenue le 1er octobre dernier à Joliette, a pu reprendre sa liberté en attendant son procès.
Alexandre Bourdon, 28 ans, de Terrebonne, était de retour au palais de justice de Joliette, le 30 novembre, pour son enquête sous caution. Mais la Couronne, représentée par Me Geneviève Aumond a suggéré des conditions de remise en liberté qui ont été acceptées par l’accusé.
Ainsi, M. Bourdon devra déposer 1000$ pour garantir le respect de toutes les conditions. Une tierce personne devra aussi déposer 1000$. L’accusé devra séjourner dans un centre de désintoxication à Sainte-Adèle dans les Laurentides et y demeurer 24 heures sur 24.
Parmi les autres conditions qu’il devra respecter, il lui sera interdit de communiquer de quelque façon que ce soit avec les présumées victimes ainsi qu’avec les coaccusés dans ce dossier.
Alexandre Bourdon fait face à 9 chefs d’accusation soit deux d’agression armée, introduction par effraction, voie de fait causant des lésions corporelles, d’avoir braqué une arme à feu, possession d’arme en vue de commettre une infraction, séquestration , utilisation d’une arme à feu lors de la perpétration d’un voie de fait armé et d’avoir utilisé une fausse arme à feu lors de la perpétration d’un voie de fait armé.
L’incident pour lequel l’accusé se retrouve devant la justice serait survenu vers 18h30 sur la rue Papineau, le 1er octobre dernier. « Pour une raison pour le moment inconnue, trois hommes se seraient présentés dans un logement de cette rue et s’en seraient pris physiquement à un homme et à une femme avant de prendre la fuite », avait expliqué l’agente Catherine Bernard, porte-parole de la Sûreté du Québec.
Les deux personnes blessées avaient été traitées sur place. Les trois suspects avaient pris la fuite vers une direction inconnue.
Le dossier d’Alexandre Bourdon reviendra en cour le 12 janvier pour orientation. Pierre-Luc Gagnon, 23 ans, de Terrebonne, et Karim Nekkash, 22, ans, de Québec, avaient comparu le 8 octobre dernier, pour répondre à six accusations soit deux d’agression armée, introduction par effraction, voie de fait causant des lésions corporelles, d’avoir braqué une arme à feu et de possession d’arme en vue de commettre une infraction. Nekkah est aussi accusé de bris de probation. La Couronne avait accepté de les remettre en liberté sous plusieurs conditions dont un engagement de 500$ avec dépôt. Ces deux accusés seront de retour en cour, le 11 décembre, pour orientation.