Le ministre de la Famille, Luc Fortin, ferme la porte à la demande de moratoire dans le dossier des services d’accueil pour enfants sur l’heure du midi et après l’école à Notre-Dame-des-Prairies.
« Quand on me demande un moratoire, ça revient à dire qu’on me demande de fermer les yeux sur une situation illégale. La loi est claire et elle s’applique dans ce cas-là. Il y a un avis juridique qui me le confirme », a déclaré M. Fortin en entrevue à l’émission de Paul Arcand, sur les ondes du 98,5 FM, ce matin (20 mars).
Il ajoute, que comme ministre, il ne peut isoler ce type de service-là qui est sous la responsabilité de la même loi que les autres services de garde au Québec. « Si on extensionne le processus, on crée un dangereux précédent », a-t-il ajouté.
M. Fortin reconnaît que la loi doit peut-être être modernisé ou revue. « Probablement. S’il y a une demande pour ça, il faut commencer à l’évaluer maintenant », dit-il.
Rappelons que le 5 mars dernier, Julie Betrand a dû fermer son service d’accueil pour enfants sur l’heure du midi et après l’école situé à un jet de pierre de l’école qu’elle opérait depuis près de six ans, après avoir reçu un avis de non-conformité du ministère de la Famille à la suite d’une visite de son service par les fonctionnaires du ministère le 14 décembre dernier. Quatre autre services du genre ont reçu la visite du ministère, le 14 mars, et devraient recevoir un avis de non-conformité dans les prochains jours. En tout, 160 enfants sont touchés par ces menaces de fermeture.
Lors d’un point de presse, le 19 mars, la députée de Joliette, Véronique Hivon, avait proposé une mesure transitoire soit de faire une extension du service de garde scolaire et s’entendre avec les ministères de l’Éducation et de la Famille ainsi qu’avec la Commission Scolaire des Samares.