Dossier de Gilles Croze : pas de date de procès encore

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Photo courtoisie. Gilles Croze.

Le dossier de Gilles Croze, surnommé le « bourreau de Lanaudière », a encore une fois été reporté, ce matin (le 23 mars).

L’accusé de 67 ans de Saint-Charles-Borromée était de retour au palais de justice de Joliette. Toujours détenu, il n’était pas présent en cour, étant représenté par son avocat, Me Vinh Nguyen.

La Défense s’est dite prête à fixer une date de procès qui pourrait être une durée de trois semaines. Me Nguyen était prêt à procéder dès septembre prochain. Cependant, plusieurs requêtes seront déposées dans les prochaines semaines et devront être entendues par le tribunal.

Un juge gestionnaire a été choisi dans ce dossier, soit le juge François Landry. Ce dernier a mentionné aux avocats des deux parties qu’il était encore trop tôt pour fixer une date de procès car il y avait encore beaucoup de travail à faire. Le juge a aussi fortement suggéré à Me Nguyen une conférence de facilitation. Le dossier a donc été reporté au 21 mai pour la forme.

77 chefs

Gilles Croze fait face à 77 chefs d’accusation dont voie de fait, agression sexuelle, voie de fait causant des lésions corporelles, agression armée, contacts sexuels, incitation à des contacts sexuels, attentat à la pudeur, menaces de mort, de séquestration, grossière indécence, d’inceste, s’être fait passer pour une personne morte ou vivante dans l’intention d’obtenir un avantage pour lui-même, d’avoir braquer une arme à feu et d’avoir manipulé une arme à feu de manière négligente.

Les faits se seraient déroulés sur une période de 40 ans dans plusieurs villes ou municipalités de la région de Lanaudière, à Montréal ainsi qu’au Nouveau Brunswick. Il aurait fait au total 17 présumées victimes.

Il avait été cité à procès, en novembre dernier, au terme de son enquête préliminaire. Il a échoué à deux reprises dans sa tentative de reprendre sa liberté en attendant son procès.

Juste avant Noël, la Cour supérieure du Québec a rejeté la requête en Habeas Corpus de M. Croze, qui estimait que sa détention était illégale car il n’avait pas accès aux soins de santé nécessaire en prison.  L’accusé éprouverait de nombreux problèmes de santé dont un cancer.

La Couronne est représentée par Me Ariane Roy-Drouin et Kahina Rougeau-Daoud.