Un lancement des activités de pollinisation de DEVENIR CHEZ-NOUS aura lieu le vendredi 30 septembre à l’Espace culturel Jean-Pierre Ferland, à St-Norbert pour souligner l’installation du projet en sol norbertois.
DEVENIR CHEZ-NOUS invite à une vaste réflexion collective à propos de la pluralité de nos chez-nous, prenant forme au fil des processus sensibles de cocréation documentaire. L’invitation ouverte à DEVENIR CHEZ-NOUS a, à ce jour, été honorée par plus d’une trentaine de femmes de divers horizons reliées au territoire lanaudois et au Nitaskinan.
Plusieurs de ces cocréatrices seront présentes au lancement, lors duquel seront dévoilées six nouvelles microhistoires. Elles y seront exposées jusqu’au 22 octobre prochain. De plus, l’artiste documentaire et pollinisatrice sociale d’origine norbertoise, Iphigénie Marcoux-Fortier, orchestratrice du projet, s’installera en résidence artistique à l’Espace culturel Jean-Pierre Ferland du 17 au 21 octobre. Celle-ci sera l’occasion de cocréer, avec la population, une nouvelle microhistoire.
Actes de parole, actes d’écoute, les microhistoires de DEVENIR CHEZ-NOUS racontent nos savoirs, nos sagesses, nos souvenirs, nos joies et nos peines, nos peurs, nos cultures, nos fantasmes et nos fantômes, s’ancrant dans les paysages changeant où nos corps se dissolvent. Des réflexions riches, complexes et plurielles à propos de nos chez-nous s’arti-culent dans l’intimité de nos conversations, dévoilant parfois, au creux des silences, quelques murmures d’empathie. DEVENIR CHEZ-NOUS évoque les liens qui nous unissent dans la différence et, dans le mouvement, en tisse de nouveaux.
« Les activités de pollinisation de DEVENIR CHEZ-NOUS se promèneront d’un lieu d’exposition àl’autre, jusqu’en septembre 2023. Nous quitterons la Chapelle des Cuthbert le 25 septembre pour venir nous installer à St-Norbert. Puis nous ferons un passage à la galerie YS-L de Saint-
Gabriel les 29-30 octobre et 5-6 novembre prochains. Il y aura d’ailleurs vernissage de 6 nouvelles microhistoires le samedi 29 octobre en après-midi!», annonce madame Marcoux-Fortier.
« De saison en saison, de lieu en lieu, une trentaine de microhistoires de DEVENIR CHEZ-NOUS seront partagées avec les publics, invités à parcourir le territoire, entre fleuve et montagnes. »
De nombreux partenaires de diffusion s’allient afin de rendre possible cette manifestation artistique protéiforme qui se déclinera en une série d’expositions, de projections-rencontres, d’activités de médiation culturelle et de résidences artistiques de cocréation.
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