Deux nouvelles accusations pour un présumé meurtrier

Photo courtoise

Le présumé meurtrier de Chloé Bellehumeur-Lemay, tuée le 1er juillet 2018 à Saint-Gabriel-de-Brandon, a été formellement accusé de deux nouveaux chefs, le 21 mai.

Daniel Arsenault, 53 ans, a brièvement comparu devant le juge Bruno Leclerc, en fin d’avant-midi, pour répondre à deux accusations d’incendie criminel du Resto-Bar 239, sachant que celui-ci était habité ou occupé.

L’homme n’a enregistré aucun plaidoyer devant le juge. Le dossier a été reporté au 26 août prochain en même temps que le dossier de meurtre prémédité, pour la tenue de l’enquête préliminaire.

D’ailleurs, les deux parties ont tenu une conférence préparatoire en vue de cette procédure qui devrait durer cinq jours. Le DPCP, représenté par Me Marc-André Ledoux, devrait faire entendre une quinzaine de témoins.

Rappelons que Daniel Arsenault a été accusé du meurtre prémédité de Chloé Bellehumeur-Lemay, le 3 juillet 2018. Il est détenu de manière préventive depuis son arrestation.

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Photo d’archives Jean-Marc Poulin

Rappel des faits

Rappelons que les services d’urgence avaient été appelés pour un incendie au resto-bar 239 situé sur l’avenue du Parc, vers 3h30, le 1er juillet. 2018.

La victime dans cette affaire, Chloé Bellehumeur-Lemay, 22 ans, originaire de Berthierville, a été retrouvée inanimée lors d’un incendie du resto-bar 239 où elle occupait un poste de serveuse.

Les flammes ont débuté vers 3h30 dans l’édifice de deux étages. « À l’arrivée des pompiers, ceux-ci ont retrouvé le corps inanimé de la dame. Des manœuvres ont été effectuées mais malheureusement, la jeune femme a succombé à ses blessures », avait expliqué le sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Selon TVA Nouvelles, le corps de la jeune femme décédée portait des marques de violence. Un vol pourrait être le mobile du meurtre toujours se*lon TVA Nouvelles.

Le feu a été rapidement maîtrisé mais les dommages étaient assez importants. Un logement se trouvant au deuxième étage de l’établissement licencié a été complètement détruit.

Selon le service des incendies de la MRC de d’Autray, l’incendie pourrait avoir pris naissance dans la cuisine. En tout, 35 pompiers ont combattu l’incendie.

Pour ce qui est du présumé meurtrier, il avait été arrêté quelques heures après le meurtre, soit le 2 juillet 2018..